Natif de Sardaigne, il rejoignit le clergé romain et devint évêque de Verceil dans le Piémont, en 340. Il combattit l'arianisme avec toute la vigueur de son tempérament sarde. Il fut exilé en Orient, en compagnie de Denis de Milan et de Lucifer de Cagliari. Avant son retour en Italie, sous Julien l'Apostat, il rencontra saint Athanase d'Alexandrie. Saint Jérôme écrit à son sujet: "au retour d'Eusèbe, l'Italie essuya ses larmes". Il fut le premier évêque à vivre selon une règle commune avec son clergé, exemple que saint Augustin suivit. Il mourut en paix à Verceil.
Romain de la famille des Julia, il devint évêque de Rome en 254. Son pontificat assez bref fut marqué par la question du baptême administré par les hérétiques. Il invoqua la tradition apostolique dans sa défense de la pratique romaine et dut faire face à la ferme opposition de saint Cyprien. La tradition veut qu'il fût décapité sur son trône pendant une célébration eucharistique dans les catacombes.
Natif d'Afrique proconsulaire, il erra d'un endroit à l'autre, pendant la persécution de Dèce. Il tenta même d'acheter ses persécuteurs. Arrêté, il confessa courageusement le Christ puis fut tué. Tertullien nous a laissé ce récit dans "La fuite devant la persécution" (De fuga in persecutione).
Français, moine de Cluny, il était un des nombreux moines clunisiens qui se fixèrent en Espagne à cette époque. Archidiacre de Tolède, sous l'archevêque clunisien Bernard de la Sauvetat, il fut nommé évêque d'Osma, en Vieille-Castille, en 1101. Il est vénéré comme patron principal de la cathédrale et du diocèse d'Osma.
Il était moine bénédictin du prieuré Saint-Martin à Douvres, une maison qui dépendait de l'Eglise du Christ, à Cantorbéry, en Angleterre. Lors de la prise de Douvres par les Français, le 2 août 1295, tous les moines s'enfuirent, à l'exception de Thomas, qui était trop âgé et trop infirme pour se sauver. Il fut tué par des pillards, qui cherchaient les vases sacrés. A la suite des miracles qui se produisaient sur sa tombe, il fut vénéré comme martyr.