le 3 août

 

Saint Pierre-Julien Eymard, prêtre, fondateur (1811-1868)

Natif de La Mure, dans l'Isère, il reçut la prêtrise en 1834 puis travailla quelque temps comme curé. Rejoignant les pères maristes, il se fit une réputation de prédicateur et de confesseur. Dispensé de ses voeux chez les maristes en 1856, il fonda l'année suivante la Congrégation des Prètres du Saint-Sacrement, voués à l'apostolat de la dévotion eucharistique. Un peu plus tard, il fonda en outre une branche féminine. Saint Jean-Marie Vianney l'encouragea dans ses fondations. Canonisé par Jean XXIII en 1963.

 

Sainte Lydie (1er siècle)

Native de Thyatire, l'actuel Ak-Hissar, en Asie Mineure, elle était marchande de pourpre. Saint Paul la convertit à Philippes de Macédoine. Première disciple européenne de l'Apôtre, elle fut également son hôtesse (Ac 16: 14-15).

 

Saint Nicodème, martyr (1er siècle)

Nicodème est le disciple, timide mais plein de foi, mentionné dans le troisième chapitre de l'Evangile de Jean. Jésus l'appelle "maître en Israël". Avec Joseph d'Arimathie, il partagea l'honneur de mettre le corps du Seigneur dans le tombeau. Le 3 août est la fête de la découverte de ses reliques. Il a toujours été vénéré comme martyr.

 

le Bienheureux Bennon, évêque, bénédictin (en 940)

Chanoine souabe à Strasbourg, il devint ermite au mont Etzel en Suisse, dans l'ancien ermitage de saint Meinrad. Il y vécut avec quelques disciples et devint ainsi fondateur de l'abbaye d'Einsiedeln. En 927, il fut appelé au siège de Metz. Essayant de supprimer les abus dans son diocèse, il fut torturé par ses adversaires, qui lui crevèrent les yeux. Ainsi dut-il retourner à Einsiedeln, qui, entretemps, était devenu une grande communauté.

 

le Bienheureux Philippe Munarriz et ses compagnons, martyrs, clarétains (en 1936)

Philippe Munarriz était le supérieur du monastère des missionnaires clarétains de Barbastro, en Espagne, pendant la guerre civile. Une troupe d'anarchistes firent irruption au monastère afin d'y trouver un supposé dépot d'armes. Tous les prêtres, frères et scholastiques furent enfermés, persécutés et finalement exécutés puisqu'ils refusaient de renier leur foi. Plusieurs étudiants, agés entre 21 et 25 ans, laissèrent de courts témoignages écrits d'offrande de leur vie. Béatifiés par Jean Paul II en 1992.