Laurent, diacre du pape Sixte II, aurait été mis à mort trois jours après le martyre de ce dernier et aurait été brûlé à petit feu sur un gril. La plupart des auteurs modernes estiment qu'il fut décapité, comme Sixte. Quoiqu'on pense de la valeur historique de ses acta, il n'en reste pas moins que Laurent a toujours été vénéré, en Orient ainsi qu'en Occident, comme le plus célèbre des nombreux martyrs romains. Les écrits des saints Ambroise, Léon le Grand, et Augustin témoignent de ce culte. Son martyre a fortement dû impressionner les chrétiens romains. Prudence dit même que "sa mort signifiait la mort de l'idolâtrie à Rome", qui perdit beaucoup de terrain à partir de ce moment. Il fut enterré sur la voie Tiburtine, sur le Campus Veranus, où se trouve sa basilique. Son nom est cité dans la première prière eucharistique. L'art le représente en diacre, tenant un gril ou couché dessus.
Né dans une illustre famille portugaise, il devint hiéronymite, mais opta ensuite pour les franciscains. Malgré beaucoup d'oppositions, il fut accepté à Assise comme religieux frère. Après une période de vie quasi érémitique, il fut ordonné prêtre et fonda nombre de maisons "d'observance régulière". Sixte IV le traita avec beaucoup d'égards. En 1568, ses fondations fusionnèrent avec celles des franciscains observants.
Pauvre cordonnier romain, il était contemporain de saint Grégoire le Grand, qui raconte de lui qu'il donnait chaque samedi aux démunis ce qu'il avait gagné en semaine.
Gennadius le mentionne dans son ouvrage sur les auteurs ecclésiastiques. Samuel écrivit en syrien contre les nestoriens, les eutychiens et les timothéens.