Native d'Assise, elle était, à l'âge de 18 ans, irrésistiblement attirée par l'idéal de pauvreté de saint François. Elle s'enfuit de chez elle et prit le voile des mains de saint François lui-même, qui lui procura un refuge, d'abord chez les bénédictines de Saint-Paul, puis à Saint-Damien, où le premier couvent des clarisses fut établi sous sa direction. Pendant son gouvernement de quarante ans, elle fut conseillère de papes, de cardinaux et d'évêques et contribua beaucoup à la diffusion du mouvement franciscain. Deux ans après sa mort, elle fut canonisée. L'art la représente habituellement avec un ostensoir en main, pour évoquer le geste selon lequel elle sauva miraculeusement son monastère d'un assaut.
Elle semble avoir été contemporaine de saint Patrick. Irlandaise, elle était certainement recluse, d'abord à Killaraght, puis à Drum où elle fonda des monastères. Elle est vénérée dans l'Irlande entière.
Natif de Villaret en Savoie, il était déjà prêtre lorsque, étudiant à Paris, il rejoignit saint Ignace de Loyola. Après l'approbation officielle de la Compagnie de Jésus, en 1540, il travailla en Allemagne, à Worms, à Spires, à Mayence et surtout à Cologne. D'un naturel très convaincant et habile, c'était un travailleur infatigable. Il mourut à Rome, en route pour le Concile de Trente.
Servites de Marie, ils furent envoyés en Bohême par le pape Martin V pour combattre les hérétiques. Ils furent brûlés vifs avec soixante autres servites dans une église de Prague, pendant qu'ils chantaient le Te Deum.
Née à Séville, elle rejoignit l'Institut Thérésien et continua d'exercer sa profession d'enseignante. Elle avait un tempérament d'artiste, ainsi qu'une foi profonde, appuyée sur une vie intérieure intense. En compagnie de dix-sept autres fidèles, elle périt d'une mort violente dans le puits d'une mine abandonnée, au début de la guerre civile espagnole. Béatifiée par Jean Paul II en 1993.