le 13 août

 

les Saints Pontien, pape, et Hippolyte, martyr (en 235)

Pontien succéda à Urbain 1er en 230. Vers 235, il fut exilé en Sardaigne par l'empereur Maximin le Trace. Il mourut probablement en exil, à la suite de mauvais traitements. Quant au Romain Hippolyte, il rejoignit le clergé de sa ville natale et devint réputé pour la rigueur de sa doctrine. S'opposant au pape saint Calixte 1er, il se fit élire anti-pape. Exilé également en Sardaigne, il se réconcilia avec l'Eglise avant de mourir martyr. Il était un des auteurs religieux les plus importants de son époque. Sa vie a été entourée de légendes, dont celle qui le met en rapport avec la mort des saints Laurent et Concordia.

 

Saint Jean Berchmans, jésuite (1599-1621)

Natif de Diest, dans le Brabant belge, il était fils d'un cordonnier. Rejoignant les jésuites de Malines à l'âge de 17 ans, il fut envoyé à Rome pour son noviciat. Sa courte vie, de 22 ans seulement, se distingue par une fidélité héroïque aux moindres prescriptions de la règle. Canonisé en 1888, il est vénéré comme patron des enfants de choeur.

 

Sainte Radegonde, reine, abbesse (518-587)

Fille du roi païen de Thuringe. L'assassinat de son père fut vengé par le roi franc Clotaire 1er, qui fit baptiser la jeune Radegonde, alors âgée de 10 ans. Clotaire prit soin de son éducation et l'épousa enfin. Plusieurs abus de son mari, principalement le meurtre du frère de Radegonde, obligèrent cette dernière à quitter la cour. Elle reçut le voile des mains de saint Médard puis fonda la grande abbaye féminine de Sainte-Croix, à Poitiers, où elle passa les trente dernières années de sa vie. Protectrice de Venance Fortunat, elle fit de son monastère un centre culturel et religieux.

 

Saint Maxime, abbé (580-662)

Grec d'ascendance noble, Maxime était courtisan à Byzance. Devenu moine puis abbé de Chrysopolis, il s'opposa fermement aux monothélètes et soutint l'autorité de l'évêque de Rome. Il participa au Concile de Latran, en 649, et séjourna encore quelques années à Rome. En 655, il fut arrêté sur l'ordre de l'empereur monothélète, conduit à Constantinople, mutilé puis exilé. Il mourut en Transcaucasie. Ce fut un auteur théologique et ascétique prolifique. Plusieurs de ses disciples, dont deux du nom d'Anastase, partagèrent son exil.

 

le Bienheureux Jakob Gapp, marianiste, martyr (1898-1943)

Natif du Tyrol, en Autriche, septième fils d'un ouvrier, il combattit sur le front italien pendant la Première guerre mondiale. Il rejoignit les marianiates à Graz, puis fut nommé professeur et aumônier dans les écoles de sa congrégation. Il s'opposa fermement au nazisme, ce qui lui valut d'être activement poursuivi par la Gestapo. Arrêté et conduit en captivité à Berlin en 1942, il fut guillottiné quelques mois plus tard. Béatifié par Jean-Paul II en 1996.