le 15 août

 

Assomption de la Vierge Marie

Au jour où l'on dédia à Jérusalem l'une des premières églises érigées en l'honneur de Marie (au 5e siècle), nous fêtons dans la joie sa glorieuse Assomption. Nous célébrons, sous ce titre, la merveille que Dieu a faite, lorsque l'Immaculée Mère de Dieu, "au terme de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la gloire du ciel", ainsi que l'a défini Pie XII en 1950.

L'Assomption de Marie découle de sa Maternité divine: Dieu a "préservé de la dégradation du tombeau le corps qui avait porté son propre Fils et mis au monde l'auteur de la vie". De même que la Maternité divine de Marie a été une grâce pour le monde entier, ainsi son Assomption personnelle inaugure-t-elle l'assomption de l'humanité en Dieu. La femme, dont le "signe grandiose apparut dans le ciel" aux yeux de saint Jean, est à la fois Marie et l'Eglise: "Parfaite image de l'Eglise à venir, aurore de l'Eglise triomphante", Marie "guide et soutient l'espérance du peuple de Dieu encore en chemin".

 

Saint Tarcisius, martyr (3e ou 4e siècle)

L'inscription que le pape saint Damase a écrite sur la tombe de Tarcisius, nous apprend que ce dernier, lorsqu'il porta l'Eucharistie aux chrétiens emprisonnés, fut saisi par la populace païenne. Il préféra mourir, plutôt que de livrer les saintes espèces à la profanation. L'épitaphe implique que Tarcisius était diacre.

 

Saint Alype, évêque (vers 430)

Disciple et ami de saint Augustin. Ils ont été baptisés ensemble à Milan, la veille de Pâques 387. De retour en Afrique, ils ont passé ensemble quelque temps dans la solitude, comme religieux. Puis saint Alype se rendit en Palestine. Vers 393, il devint évêque de Tagaste et fut l'assistant principal de saint Augustin dans presque toutes ses actions publiques.

 

le Bienheureux Isidore Bakanja, martyr (1885-1909)

Né au Zaïre, baptisé à 21 ans, il mena une vie exemplaire dans son travail et sa vie de chrétien. Il reçut le scapulaire qui fit de lui un signe visible de consécration à Marie. Trois ans après son baptême, il fut flagellé à mort pour avoir refuser de retirer ce scapulaire. Béatifié par Jean Paul II en 1994.

 

le Bienheureux Claude Granzotto, franciscain (1900-1947)

Vénitien, septième fils d'une famille de tisserands, il excella dans le dessin et la sculpture. Encouragé à entretenir ses dons naturels, il perfectionna son art et l'enseigna jusqu'à son entrée chez les franciscains comme religieux frère. Il fut affecté aux travaux du jardin, à la cuisine et à la ferme. Il réalisa une reproduction exacte de la grotte de Lourdes au couvent de Ciampo. Très estimé de tous, apprécié pour sa douceur et son humilité, il mourut d'une tumeur au cerveau, à 47 ans. Béatifié par Jean Paul II en 1994. (suite page suivante)