le 16 août

 

Saint Etienne de Hongrie, roi (vers 935-1038)

Après la mort de son père, en 997, Etienne lui succéda comme souverain des Magyars de Hongrie. Avec Gisèle, la soeur de l'empereur Henri II, qu'il avait épousée deux ans auparavant, il se mit à christianiser son peuple. Grâce à l'aide du pape Sylvestre II et à la suite de nombreuses victoires sur des ennemis intérieurs et étrangers, Etienne parvint progressivement à rassembler les Magyars sous une entité nationale. Il organisa des diocèses et fonda des abbayes, entre autres le grand monastère bénédictin de Pannonhalma, qui existe toujours. Il s'assura les services de moines étrangers éminents, principalement de saint Gérard Sagredo, abbé de Saint-Georges de Venise, qui devint le précepteur principal du dauphin, le futur saint Eméric. La vieillesse de saint Etienne fut assombrie par beaucoup de contretemps et de difficultés, qui ne l'empêchaient pourtant pas de rester juste, aimable et miséricordieux. En 1083, année de sa canonisation, ses reliques furent enchâssées sur l'ordre de saint Grégoire VII. Les Magyars le considèrent comme leur principal saint et héros.

 

Saint Roch, laïc (vers 1327)

Citoyen de Montpellier, il se mit au service des pestiférés. Pèlerin, il travailla principalement en Italie. Il est invoqué contre la peste. L'art le représente en pèlerin, avec une plaie sur la cuisse; il est parfois accompagné d'un chien qui lèche cette plaie.

 

Sainte Jeanne Delanoue, vierge, fondatrice (1666-1732)

Jeanne était la douzième enfant d'un commerçant de Fenet, dans le diocèse d'Angers. Fille pieuse, elle continua le commerce après la mort de son père et négligea quelque peu sa vie spirituelle. Stimulée par une vision extraordinaire, elle se mit à soigner les femmes pauvres et malades et fonda dans ce but l'Institut des Soeurs de Sainte-Anne, prenant le nom de Jeanne de la Croix. Ayant érigé plusieurs maisons de sa congrégation, elle mourut à Fenet, après une vie héroïquement vertueuse. Canonisée par Jean Paul II en 1982.

 

Saint Simplicien, évêque (en 400)

Ami et conseiller de saint Ambroise de Milan, il succéda à ce dernier comme évêque. Vieillard, il n'occupa son siège que trois ans. Il joua un rôle important dans la conversion de saint Augustin, qui lui en fut très reconnaissant.

 

la Bienheureuse Pierre de Saint-Joseph, vierge, fondatrice (1845-1906)

Anne-Pierre Perez Florida naquit au Val d'Abdalajis, en Espagne. Préoccupée des pauvres dans son milieu, elle fonda à Malaga, en 1880, la Congrégation des Mères Abandonnées. Sous le patronage de saint Joseph, elle fonda également le Sanctuaire de Saint-Joseph-de-la- Montagne au Mont Pelé, inauguré en 1902. Les deux oeuvres devinrent florissantes et reçurent rapidement l'approbation du pape, ainsi que l'appui du roi d'Espagne. La fondatrice fut béatifiée par Jean Paul II en 1994. (page suivante)

 

la Bienheureuse Marie Sagrario de Saint-Louis-de-Gonzague, vierge et martyre carmélite (1881-1936)

Originaire de la province de Tolède, en Espagne, la jeune Elvire Moragas Cantarero avait un tempérament tenace mais beaucoup d'aptitude à l'étude. À 24 ans, elle fut une des premières Espagnoles à décrocher sa licence en pharmacie. À la mort de ses parents, elle prit en charge la pharmacie familiale, en vue toutefois de pouvoir rejoindre le Carmel de Madrid lorsque son frère pourrait enfin la remplacer. Carmélite à 34 ans, sa communauté l'élut prieure treize ans plus tard. Au début de la guerre civile espagnole, elle assista ses sœurs lors du dispersement de la communauté. Par refus de livrer des renseignements sur les titres de propriété de son Carmel, elle fut fusillée à la prairie de Saint-Isidore, à l'aube de l'Assomption, en 1936. Béatifiée par Jean-Paul II en 1998.