Joseph Sarto naquit à Riese, près de Venise, qui dépendait alors de l'empire autrichien. Ses parents étaient très pauvres. En 1850, il commença ses études au Petit Séminaire de Trévise, puis se rendit à Padoue. Il fut pendant neuf ans vicaire du curé de Tombolo, qui se fit une haute idée de ses vertus. Il devint successivement curé de Salzano, évêque de Mantoue, patriarche de Venise, puis, en 1893, il fut créé cardinal. A sa grande surprise, il fut élu pape lors du conclave de 1903. Souverain pontife, il ne modifia en rien la simplicité de sa vie personnelle. Son pontificat eut pour but de "tout restaurer dans le Christ". Il se distingua par ses décrets au sujet de la communion précoce et fréquente, de la liturgie et de la catéchisation. Il condamna le modernisme, réorganisa la Curie romaine et codifia le droit canonique. Il mourut à l'aube de la Première guerre mondiale. Canonisé par Pie XII en 1954.
Caïus Sollius Apollinaire Sidoine, né à Lyon, est un des derniers grands Gallo-romains. Militaire, il épousa la fille d'Avit, empereur d'Occident. En 468, il fut sénateur principal et préfet de Rome. Après son mandat de deux ans, il se retira dans son domaine en Gaule. Toujours laïc, il fut choisi comme évêque de Clermont. Par l'habileté de sa diplomatie, il protégea son peuple contre la barbarie des envahisseurs goths sous Alaric. Pour détourner le fléau de la guerre, il introduisit dans son diocèse des journées de prières publiques, appelées les rogations. Homme de lettres, Sidoine nous a laissé vingt-quatre poèmes latins, ainsi qu'une correspondance intéressante. Il distribua ses biens aux pauvres et fonda plusieurs monastères.
Evêque de Mende et du Gévaudan, dans la Lozère, il fut arrêté par des envahisseurs barbares et mis à mort pour avoir refusé de trahir l'endroit où ses fidèles s'étaient refugiés.
Natif de Sienne, il fut élevé par son oncle dominicain. Il fit ses études de droit et assuma plusieurs fonctions publiques, entre autres celle de podesta (maire). En 1313, il se retira non loin de Sienne et fonda l'abbaye et la congrégation des olivétains. Convoqué en 1324 à Avignon pour rendre compte de sa fondation, il obtint l'approbation papale. Il mourut en soignant les victimes de la peste. Les olivétains lui donnent le titre de saint.
Laïque malgache, née à Tananarive, elle se convertit pendant son adolescence. Elle donna l'exemple d'une fidélité héroïque dans sa vocation d'épouse, parvenant même à convertir son mari. Béatifiée par Jean Paul II en 1989.