Au Moyen Age, l'évocation de la reine était liée à l'idée de la toute-puissance suppliante: comme Esther qui sauva son peuple de la destruction, la reine possède tout pouvoir sur le coeur du roi, elle est souveraine médiatrice de pardon. Or, Marie est à la fois la toute belle et la toute puissante. Transfigurée jusqu'en son corps, elle nous apparaît, au huitième jour après l'Assomption, comme la réussite suprême de la Rédemption, le plus beau fruit de l'arbre de la Croix: la Femme couronnée d'étoiles "brille déjà comme un signe d'espérance assurée et de consolation devant le peuple de Dieu en pèlerinage". Marie "se tient aux côtés du Christ" pour obtenir à ceux qu'il appelle ses frères "la gloire que Dieu leur a promise".
Français, membre d'une famille sénatoriale d'Autun, il fut mis à mort sous Marc Aurèle, pour avoir refusé de sacrifier à la déesse Cybèle.
Anglais, Jean Kemble fit ses études et fut ordonné à Douai, en France. Pendant cinquante-trois ans, il travailla dans les missions anglaises. A 81 ans, il fut pendu et écartelé à Hereford. Son compatriote, Jean Wall, étudia à Douai et à Rome, où il rejoignit les frères mineurs en 1615 en prenant le nom de Joachim de Sainte Anne. En 1656, il se rendit dans la mission de Worcester, où il travailla jusqu'à son martyre trente-trois ans plus tard. Tous deux canonisés par Paul VI en 1970.
Frère de saint Pierre de Tarantaise, il était lui aussi moine cistercien à Bonnevaux. En 1140, il fut envoyé comme abbé-fondateur à Chézery, dans le diocèse de Belley.