Elle naquit à Lima, au Pérou, de parents espagnols. Dès son enfance, elle imita la vie de sainte Catherine de Sienne. Tertiaire dominicaine, elle vivait dans sa propre maison et reçut des grâces mystiques. Pratiquant des austérités extraordinaires, elle connut en outre des douleurs mentales et physiques. Première canonisée de l'Amérique du Sud, en 1671, elle est vénérée comme patronne du continent. L'art la représente en habit de tertiaire, avec des roses, et souvent en portant l'Enfant-Jésus.
Florentin, il étudia la médecine à Paris et à Padoue. En 1253, il rejoignit les servites de Marie comme religieux frère. Ses supérieurs le firent cependant ordonner prêtre six ans plus tard. Prédicateur zélé, il fut supérieur de plusieurs couvents et devint le cinquième général de son ordre, en 1267. L'année suivante, les cardinaux le considérant papabilis, il s'enfuit et se cacha jusqu'à ce qu'un autre fût élu. Il établit de nouvelles maisons de son ordre en Italie et en Allemagne. Il intervint en outre comme artisan de paix entre les Guelfes et les Gibelins. Canonisé en 1671.
Parente de saint Bernard, elle entra au couvent de Poulagny et devint abbesse de Boulancourt, une abbaye cistercienne que saint Bernard avait fondée dans la Haute-Marne.
Ebbe la Jeune était abbesse du grand monastère de Coldingham, fondé au 7e siècle par sainte Ebbe l'Ancienne, sur la frontière écossaise. Pendant les invasions danoises, Ebbe se mutila le visage afin de protéger sa virginité et elle invita ses soeurs à en faire autant. Les Danois ayant mis le feu au monastère, la communauté entière périt dans les flammes. Ce récit est rapporté dans la Chronique majeure de Matthieu Paris.