Né à Poissy, près de Paris, il accéda au trône en 1226, sous la régence de sa mère, Blanche de Castille. Il régna quarante-quatre ans. Sa vie chrétienne était austère et il accordait plusieurs heures par jour à la prière. Législateur, il se montra énergique mais plein de considération pour son peuple et spécialement pour les pauvres. Guerrier courageux, il conduisit ses armées vers la victoire contre le roi Henri III d'Angleterre, à Taillebourg, en 1242. Il fonda plusieurs monastères et, pour abriter sa large collection de reliques, il construisit à Paris la Sainte Chapelle. Epoux dévoué, il était père de onze enfants. Il dirigea deux croisades; la première fois il fut emprisonné en Egypte, la seconde il mourut de dysenterie devant Tunis. En 1297, il fut canonisé avec l'approbation de toute la chrétienté occidentale. L'art le représente en roi, les vêtements souvent ornés de lys, tenant une croix ou une couronne d'épines.
Espagnol, Joseph Calasanz naquit à Petralta en Aragon. Ordonné prêtre en 1583, il s'engagea dans la pastorale, jusqu'à ce qu'une vision lui apprît que sa place était à Rome. Arrivé là en 1592, il y rejoignit la Confraternité chrétienne pour l'éducation des enfants abandonnés. Il fit de cet institut l'ordre religieux des Ecoles pies, dont les membres sont connus sous le nom de scolopi ou piaristes. La nouvelle congrégation traversa une période de persécutions violentes, surtout de la part d'autres religieux engagés dans le même genre de travail. Agé, Joseph fut injustement accusé, désavoué par le Saint-Office et éloigné du gouvernement de sa fondation. Il fut réhabilité peu avant sa mort. Canonisé en 1767.
Natif de Trèves en Allemagne, il rencontra dans son enfance saint Boniface, sous la vigilance duquel il se fit moine. Le vieil apôtre l'aimait comme un fils et le nomma abbé de Saint-Martin à Utrecht, aux Pays-Bas. Sans quitter sa charge abbatiale, Grégoire gouverna en outre le diocèse d'Utrecht pendant vingt-deux ans. Pendant son abbatiat, Saint-Martin devint un centre missionnaire important et une pépinière de saints.
Née en Galilée, Mariam Baouardy, surnommée la petite arabe, a connu les états mystiques les plus extraordinaires: stigmates, connaissance des coeurs, lévitations, bilocations, esprit de prophétie, transverbération du coeur, possession angélique, etc. Sa courte existence de 33 ans est caractérisée par une remarquable docilité à l'Esprit Saint et une profonde humilité. Fondatrice du Carmel de Bethléem, où son corps est conservé, elle est devenue pour les peuples du Moyen-Orient un signe de réconciliation, d'espérance et de bénédiction. Béatifiée par Jean Paul II en 1983.