le 21 avril

 

Saint Anselme de Cantorbéry, abbé, bénédictin, archevêque et Docteur de l'Eglise (1033-1109)

Né à Aoste en Piémont, il devint bénédictin au Bec en Normandie, sous le bienheureux Herluin. Il fut d'abord abbé du Bec et, en 1093, il succéda à Lanfranc au siège de Cantorbéry. A cause de sa résistance contre l'empiétement des droits ecclésiaux par le roi Guillaume le Roux, il fut exilé sur le Continent. En 1098, il participa au Concile de Bari et, à la demande du pape, effaça les doutes théologiques des évêques italo-grecs. A la mort de Guillaume le Roux, il regagna Cantorbéry sur l'invitation du nouveau roi, Henri 1er, qui devint cependant son opposant en matière des investitures. Un second exil pour cette raison se termina par un retour triomphal en 1106. Malgré sa carrière quelque peu tumultueuse, Anselme fut un des saints les plus appréciés de son temps. L'histoire de l'Eglise considère en outre que sa pensée théologique établit le lien entre saint Augustin et saint Thomas d'Aquin. Il a été déclaré Docteur de l'Eglise en 1720. Plusieurs de ses ouvrages théologiques et philosophiques ont toujours leur importance. Nous devons sa biographie à son secrétaire, le jeune moine Eadmer de Christ Church à Cantorbéry.

 

Saint Anastase 1er, patriarche (en 599)

Patriarche d'Antioche, il se montra un opposant décidé de l'édit politico-théologique impérial, qui attribuait à Jésus-Christ avant sa résurrection une chair incorruptible et incapable de souffrir. Il fut déposé par Justinien et, vingt-trois ans plus tard, envoyé en exil par Justin II. Saint Grégoire le Grand et l'empereur Maurice l'ont réhabilité.

 

Saint Anastase le Sinaïte, abbé (vers 700)

Palestinien, il était abbé au mont Sinaï, d'où son surnom. Il participa à toutes les controverses christologiques de son époque, en Egypte, en Syrie et ailleurs. Il a laissé des écrits ascétiques et théologiques de grande valeur, entre autres le Hodegos ou Guide, son oeuvre la plus célèbre.

 

Saint Conrad de Parzham, capucin (1818-1894)

Né à Parzham en Bavière, de parents pauvres, il rejoignit à 31 ans les capucins comme religieux frère et passa plus de quarante ans comme portier de son couvent. Il avait le don de prophétie et pouvait lire dans les cœurs. Canonisé par Pie XI en 1934.