le 4 décembre

 

Saint Jean Damascène, prêtre et Docteur de l'Eglise (vers 676-749)

Natif de Damas, en Syrie, où son père était logothète, c'est-à-dire. représentant des chrétiens auprès du calife musulman, il fut élevé par Côme, un moine qui était entré en Syrie comme esclave. Ayant succédé à son père à la charge de logothète, il se retira ensuite dans la laure de Saint-Sabas à Jérusalem, où il embrassa la vie monastique. Adversaire de l'empereur iconoclaste Léon l'Isaurien, il est surtout connu comme théologien et auteur du premier véritable manuel théologique, La source de sagesse, ainsi que de plusieurs hymnes liturgiques. Il fut le dernier des pères grecs et le premier des aristotéliciens chrétiens. Léon XIII le proclama Docteur de l'Eglise en 1890.

 

Saint Bernard de Parme, évêque, vallombrosan, cardinal (en 1133)

Natif de Florence, il fit profession à Vallombreuse. Il devint successivement abbé de San Salvi, général de Vallombreuse, cardinal en 1097, légat du pape et enfin évêque de Parme en 1106. Son diocèse étant le centre d'un mouvement anti-papal, il en fut chassé à deux reprises. Son épiscopat fut néanmoins très fructueux.

 

Saint Annon, archevêque (vers 1010-1075)

Fils d'un chevalier appauvri, il devint archevêque de Cologne, en 1056, malgré l'hostilité de son troupeau, qui l'estima d'ascendance trop modeste pour ce siège. Après une carrière très bousculée, pleine d'événements politiques, auxquels il prit largement part, et parfois de façon peu édifiante, il se retira à l'abbaye de Siebourg, qu'il avait lui-même fondée. Il y passa les douze derniers mois de sa vie dans une pénitence rigoureuse.

 

Saint Jean Calabria, prêtre, fondateur (1873-1954)

Natif de Vérone, en Italie, il devint orphelin très jeune. Voyant son zèle apostolique, le curé de sa paroisse le prépara à entrer au séminaire. La rencontre d'un carme, qu'il choisit comme directeur spirituel, le confirma dans son projet de fonder un nouvel institut religieux, la Congrégation des Pauvres Serviteurs de la Divine Providence, pour accueillir l'enfance abandonnée, les malades, les personnes âgées et les candidats au sacerdoce. Il fonda par la suite une branche féminine. Canonisé par Jean-Paul II en 1999.

 

le Bienheureux Adolphe Kolping, prêtre (1818-1865)

Natif de Kerpen, en Allemagne, issu de parents pauvres, il devint apprenti cordonnier, puis entreprit ses études en vue du sacerdoce. Ordonné prêtre à Cologne, en 1845, son expérience de jeune travailleur le conduisit à fonder des associations pour regrouper les ouvriers d'usine, leur dispenser une éducation chrétienne, une formation professionnelle et leur offrir un lieu de rassemblement familial. Ces centres, devenus les Sociétés Kolping, se répandirent bientôt à travers l'Europe et l'Amérique. De santé fragile, il mourut d'épuisement à 47 ans. Béatifié par Jean Paul II en 1991.