Cappadocien, il s'enfuit tout jeune en Palestine, où il vécut plusieurs années comme ermite à différents endroits. Il fonda ensuite la laure de Mar Saba, qui subsiste toujours dans le désert montagneux de Judée, entre Jérusalem et la mer Morte. Nommé archimandrite de toutes les maisons palestiniennes, il joua un rôle important dans la campagne contre l'hérésie eutychienne. Il est considéré comme un des fondateurs du monachisme oriental. Son corps intact, enchâssé plusieurs siècles à Rome, fut transféré à Mar Saba après le Concile Vatican II, comme geste oecuménique.
Riche femme de Thagaste en Numidie, elle fut torturée, soumise à d'infâmes humiliations et décapitée. Nous disposons toujours du chaleureux panégyrique que saint Augustin prononça en son honneur.
Dernier évêque gallo-romain de Trèves, en Allemagne, il avait été moine puis abbé dans son Auvergne natale. Evêque, il s'opposa aux cruautés des Francs et excommunia les rois Theudebert 1er et Clotaire, qui l'avaient exilé quelque temps. Il restaura la discipline ecclésiastique, fonda une école, reconstruisit la cathédrale et combattit l'hérésie.
Né à Mantoue, il rejoignit les carmes et devint le maître du bienheureux Jean-Baptiste Spagnoli. Il était réputé pour sa prédication, sa direction spirituelle, ainsi que son don de guérison.
Né à Copenhague, au Danemark, dans une famille de luthériens fervents, il fit d'importantes études humanistes et scientifiques, puis réalisa de nombreuses découvertes dans les domaines de la médecine et de l'anatomie. Il se convertit au catholicisme à Florence, en 1667. Ordonné prêtre en 1675, il fut nommé successivement vicaire apostolique de Hanovre, suffragant de Münster, puis passa à Hambourg et à Schwerin. Il fit de toute sa vie une recherche passionnée de la vérité scientifique et religieuse. Béatifié par Jean Paul II en 1988.