C'est un des saints les plus populaires de la chrétienté. Son culte est principalement basé sur des légendes. On ne sait presque rien de sa vie, sauf qu'il était évêque de Myre en Lycie et que ses reliques furent volées en 1087 par des marchands italiens, qui les ont fait enchâsser à Bari. Comme le montre la biographie que Simon Métaphraste a écrite au 10e siècle, la légende a pleinement suppléé au manque de données certaines. Aujourd'hui encore, il est vénéré comme patron des marins, des captifs et, principalement, des enfants. Cette dernière vénération provient de la légende de la résurrection par Nicolas de trois enfants qui avaient été salés dans un tonneau. Au Moyen Age, plusieurs observances étaient liées à ce saint, par exemple celle de Santa Claus (Saint-Nicolas), ainsi que la cérémonie de l'enfant-évêque, qui existe toujours à Montserrat en Catalogne espagnole. Saint Nicolas est le patron de la Russie.
Natif de Valence, en Espagne, il reçut la prêtrise en 1250 et fut quelque temps précepteur du fils du roi d'Aragon. Ensuite, il devint évêque de Jaen, diocèse qui était encore sous la domination des Maures. Il racheta des prisonniers et prêcha contre l'islam. Il mourut martyr à Grenade.
Premier prieur de la maison clunisienne de la Charité-sur-Loire, dans le diocèse de Nevers, il fonda en France et ailleurs plusieurs maisons sous l'observance de Cluny. Devenu abbé de Joigny, il se retira à la Charité pour terminer ses jours comme simple moine de choeur.
Né à Emèse en Syrie. Très jeune, il fut élu abbé d'un monastère à Cratia en Bithynie, puis devint évêque de l'endroit. A deux reprises, il s'enfuit secrètement en quête de solitude. La seconde fois, il trouva refuge dans un monastère palestinien, où il mourut.
Saint Jérôme, son panégyriste, l'appelle "fleur du Seigneur" et nous raconte que cette fille romaine prit le voile à l'âge de 10 ans. A 12 ans, elle se retira en recluse, jusqu'à ce qu'elle devînt "mère d'un grand nombre de vierges". Pallasius lui rendit visite à Rome, où elle avait sa communauté.