le 8 décembre

 

 

Immaculée Conception de la Vierge Marie

"Sainte Marie Mère de Dieu". Dès les premiers siècles, l'Eglise a formulé dans sa prière l'essentiel de sa foi concernant la Mère de Jésus, lors du Concile d'Ephèse, en 431. Mais il fallut ensuite un long temps pour découvrir peu à peu les merveilles de grâce, que contenaient ces mots jaillis spontanément des lèvres du peuple chrétien. Saint Irénée avait pressenti l'immaculée conception de Marie, lorsqu'il saluait en elle "la Nouvelle Eve". Ce n'est pourtant qu'au 15e siècle que nous voyons l'Eglise exposer formellement dans sa liturgie: "Dieu a préparé à son Fils une demeure digne de lui par la conception immaculée de la Vierge, préservant celle-ci de tout péché par une grâce venant déjà de la mort de ce Fils". La formule est d'une telle plénitude qu'elle devait être reprise presque textuellement dans la définition dogmatique du pape Pie IX en 1854.

 

Saint Eutychien, pape et martyr (en 283)

Né en Etrurie ou en Toscane, il succéda en 275 au pape saint Félix 1er. Il est vénéré comme martyr, bien que l'on ne sache rien de lui avec certitude.

 

Saint Romaric, abbé, bénédictin (en 653)

Noble mérovingien, il fut converti par saint Amé. Moine profès de Luxeuil, il fonda sur ses propres terres l'abbaye d'Habendum, appelée ensuite Romarici Mons ou Remiremont, dont saint Amé devint le premier abbé et Romari, le second. Sept choeurs y assuraient, en se relayant, la laus perennis, c'est-à-dire la louange perpétuelle.

 

la Bienheureuse Narcisse de Jésus Martillo Moran, laïque (1832-1869)

Née à Nobol, en Equateur, elle était couturière et, à 18 ans, prit en charge ses jeunes frères à la mort de son père. Elle chercha, par la direction, à approfondir sa vie spirituelle dans le monde, soutenue par une prière intense de nuit comme de jour, et se mit également au service de malades. Elle avait reçu les dons de guérison et de prophétie. Elle mourut à Lima, au Pérou, à l'âge de 37 ans, offrant sa vie pour le salut de l'humanité. Presqu'un siècle après sa mort, lorsque son corps fut ramené à Guyaquil en 1955, on constata qu'il n'avait pas subi les atteintes de la corruption. Béatifiée par Jean Paul II en 1992.