le 20 décembre

 

Saint Dominique de Silos, abbé, bénédictin (en 1073)

Né à Canas en Navarre espagnole, il se fit bénédictin à Saint-Millan-de-la-Cogolla, en Aragon. Prieur de cette grande abbaye, il entra en conflit avec le roi Garcia III de Navarre, qui l'exila. Le roi Ferdinand 1er de Vieille-Castille l'accueillit en l'envoyant comme abbé au monastère Saint-Sébastien (l'actuel Saint-Dominique) à Silos. Dominique réussit très bien à réformer cette maison, la dotant de quelques chefs-d'oeuvre d'art chrétien en Espagne. Réputé pour avoir sauvé beaucoup d'esclaves chrétiens des mains des Maures, il est un des saints espagnols les plus aimés. Par son intercession, Ana de Guzman mit au monde un enfant qu'elle baptisa Dominique, par reconnaissance envers l'abbé de Silos, et qui deviendrait le fondateur de l'Ordre des Frères Prêcheurs.

 

Saint Philogone, évêque (en 324)

Avocat d'Antioche à l'époque de Licinius, veuf, il devint évêque d'Antioche. Il fut un des premiers à dénoncer l'arianisme. Saint Jean Chrysostome prononça son panégyrique, qui subsiste toujours.

 

le Bienheureux Pierre de Massalenis, camaldule (1375-1453)

Pierre naquit à Othoca, en Sardaigne. Après plusieurs pèlerinages en Terre Sainte, il rejoignit les bénédictins camaldules de Saint-Michel-de-Murano, à Venise, en 1410. Il était réputé pour son don de contemplation mystique.

 

le Bienheureux Vincent Romano, prêtre (1751-1836)

Italien de Tot' del Greco, près de Naples, sa personnalité ressemblait beaucoup à celle du Curé d'Ars. Il passa toute sa vie dans sa ville natale, comme père des orphelins, consolateur des affligés et protecteur des opprimés. Persécuté par les envahisseurs français, il ne le fut pas moins par certaines factions politiques italiennes. Béatifié par Jean XXIII en 1963.