le 23 décembre

 

Saint Jean de Kenty, prêtre (vers 1390-1473)

Né à Kenty en Silésie, il étudia à l'Université de Cracovie et y fut nommé à la chaire de théologie. Ayant assumé quelque temps la charge d'une paroisse, il redoutait les responsabilités et s'en retourna à son enseignement. Il avait l'habitude de partager ses biens avec les pauvres. Canonisé en 1767.

 

Saint Thorlac Thorhalli, évêque (1133-1193)

Natif d'Islande, il fut envoyé à Paris et à Lincoln pour ses études, puis fut ordonné diacre avant ses 15 ans et prêtre à 18 ans. En 1177, il devint évêque de Skalholt, dans son pays natal. Malgré l'adoption de mesures sévères, il obtint un succès partiel dans sa lutte contre la simonie et les prêtres débauchés.

 

Saint Dagobert II, roi, martyr (en 679)

Fils de Sigebert III et roi d'Austrasie, il fut exilé dans un monastère en 656, rappelé en 675 et assassiné sur l'ordre d'Ebroïn, maire du Palais. Sa mort est traditionnellement considérée comme un martyre.

 

Saint Servule, laïc (vers 590)

Estropié, il fit la quête à la porte de l'église Saint-Clément à Rome. Il partagea ses aumônes avec les autres mendiants. Saint Grégoire le Grand a décrit la merveilleuse scène de sa mort.

 

la Bienheureuse Hélène Guerra, vierge, fondatrice (1835-1914)

La fondatrice de la Congrégation des Soeurs de Sainte-Zita, appelées "les bonnes à tout faire du Saint-Esprit", naquit à Lucques, en Toscane. Elle se distingua par sa dévotion ardente pour le Saint-Esprit et son zèle missionnaire. Elle eut Gemma Galgani comme disciple. Hélène fut béatifiée par Jean XXIII en 1959.

 

la Vénérable Thérèse de Saint-Augustin, vierge carmélite (1737-1787)

Madame Louise de France, dernière fille du roi Louis XV, entra au Carmel de Saint-Denis en 1770, après avoir connu les fastes de la cour la plus brillante d'Europe. Sa vocation "sensationnelle" fut toutefois des plus authentiques : sa préparation lointaine, dès l'âge de 16 ans, prit la forme d'une consécration intérieure totalement ignorée du monde, et qui acceptait d'avance tous les sacrifices, y compris celui de ne jamais entrer au Carmel, si ce désir devait ne pas correspondre au désir de Dieu. Elle mourut à 50 ans, après dix-sept années passées à Saint-Denis, à la veille de la Révolution. Thérèse de Saint-Augustin a laissé quelques textes spirituels, ainsi que plus de 800 lettres témoignant de sa ferveur, de son esprit d'immolation et de sa joie intérieure. Un prêtre ami de la famille royale rédigea sa biographie.