le 24 décembre

 

Saint Delphin, évêque (en 404)

Evêque de Bordeaux, il est réputé pour son rôle dans la conversion de saint Paulin de Nole et pour son opposition aux priscillianistes.

 

Sainte Adèle, abbesse, bénédictine (vers 730)

Fille de Dagobert II, roi des Francs. Veuve, elle fonda l'abbaye de Palatiole, l'actuelle Pfalzel, près de Trèves, en Allemagne.

 

Sainte Irmine, abbesse, bénédictine (en 708)

Autre fille de Dagobert II, elle fut donnée en mariage à 15 ans. Son fiancé mourut le jour même des épousailles. Ensuite, elle put convaincre son père de lui construire le couvent d'Oehren, près de Trèves, qu'elle plaça sous l'obédience bénédictine. Bienfaitrice des moines celtes et saxons, elle fonda en 698 pour saint Willibrord le couvent d'Echternach, noyau de l'actuelle ville.

 

Saint Charbel Makhlouf, moine (1828-1898)

Né au Liban et d'origine maronite, il devint, à l'âge de 20 ans, moine à l'abbaye de St-Antoine de l'Ordre Libanais Maronite d'Annaya. Il y fut ordonné prêtre en 1851. Vivant en ermite pendant vingt-trois ans, il était très influent dans toute la région, y compris parmi les musulmans. Il avait une grande vénération pour l'Eucharistie. Canonisé par Paul VI en 1977.

 

la Bienheureuse Paule-Elisabeth Cerioli, religieuse, fondatrice (1818-1865)

Constance Honorata Cerioli, née à Soncini, près de Crémone en Italie, fut éduquée par les visitandines. Malgré son désir de vie religieuse, elle obéit aux souhaits de ses parents en acceptant le mariage. En 1854, après la mort de son mari et de leurs trois enfants, elle accueillit des orphelines dans sa maison de Côme. Elle les éduqua et leur apprit à labourer la terre. Ainsi posa-t-elle les bases de l'Institut des Soeurs de la Sainte-Famille, dont elle devint supérieure sous le nom de Paule-Elisabeth. En 1863, elle fonda un orphelinat du même genre pour garçons. Elle mourut d'une maladie du coeur, à 47 ans. Béatifiée par Pie XII en 1950.