Ce qu'on célèbre à Noël est rappelé solennellement dans le martyrologe de ce jour: "Jésus-Christ, Dieu éternel et Fils du Père éternel, voulant sanctifier le monde par son miséricordieux avènement, après avoir été conçu du Saint Esprit, est né à Bethléem de Judée de la Vierge Marie: Dieu fait homme. C'est la Nativité de Notre Seigneur Jésus-Christ, selon la chair". On célèbre cette fête au solstice d'hiver, où les jours sont les plus courts, pour rappeler que Jésus est celui qui apporta la lumière du monde.
Très populaire au Moyen Age, elle figurait dans le formulaire de la seconde messe de Noël. Son nom se trouve toujours dans la première prière eucharistique. On ne sait pas grand-chose à son sujet. La légende prétend qu'elle souffrit à Sirmium en Dalmatie. Ses reliques furent transférées à Constantinople et son culte s'étendit jusqu'à Rome, sous l'influence des notables byzantins qui vivaient dans les quartiers aristocratiques près du Forum, où une basilique fut dédiée à la sainte, l'ancien titulus Anastasiae.
Jacopone Benedetti, originaire de Todi en Italie, fit ses études de droit à Bologne, se maria et connut une vie aisée. A la mort de sa femme en 1268, il était inconsolable. Il devint un "fou du Christ", puis rejoignit les frères mineurs. Poussé vers les franciscains spirituels par son tempérament impétueux, il en épousa un certain temps les doctrines et fut mis en prison. L'hymne Stabat Mater lui est attribué.
Natif de Gênes, ménestrel de son état, il entra à l'abbaye cistercienne du Thoronet, dont il devint abbé en 1200. Nommé évêque de Toulouse en 1206, il aida saint Dominique dans la fondation de l'Ordre des Frères Prêcheurs.