le 27 décembre

 

Saint Jean l'Evangéliste, apôtre (vers 100)

Natif de Galilée, fils de Zébédée et frère de saint Jacques le Majeur, pêcheur de son état, il fut appelé à l'apostolat par le Christ. Le "disciple que le Seigneur aimait", fut chargé de la protection de la Vierge Marie, par le Christ mourant. Il est l'auteur du quatrième Evangile - principalement rédigé pour souligner la divinité du Christ - et de trois lettres canoniques. La tradition fait de lui également l'auteur de l'Apocalypse. Il vivait principalement à Ephèse. Une légende très ancienne veut qu'il fût plongé dans un chaudron d'huile bouillante, à Rome, sous Domitien, qu'il en sortît indemne et qu'il fût exilé ensuite dans l'île de Patmos. Il mourut très âgé à Ephèse. Son symbole est un aigle.

 

les Saints Théodore et Théophane, martyrs (respectivement vers 841 et 845)

Frères, ils étaient moines dans la laure de Saint-Sabas, à Jérusalem. Défenseurs de la vénération des images saintes, ils furent cruellement persécutés par les empereurs byzantins. Ils reçurent entre autres des tatouages sanglants de versets sur le visage, ce qui leur valut le surnom de graphi (les écrits). Théodore mourut en prison à la suite de ses souffrances. Théophane, qui lui survécut quelques années, aurait été évêque de Nicée.

 

Sainte Fabiola, laïque (en 399)

Patricienne romaine, elle avait épousé un homme très jeune, d'illustre ascendance, mais de tristes habitudes, dont elle se sépara. En se remariant, elle provoqua un grand scandale dans la ville. Après la mort de son deuxième mari, elle se soumit à une pénitence publique et consacra sa grande fortune aux soins des malades. Elle fonda un hôpital à Rome, le premier de son genre en Occident, et associa ses activités à celles de saint Pammaque. En 395, elle rendit visite à saint Jérôme en Terre Sainte et lui exprima son désir de fonder un couvent à Bethléem. Il lui déconseilla ce projet. Elle s'en retourna alors à Rome, où elle ouvrit une auberge pour les pèlerins. L'assistance très nombreuse du peuple romain à ses funérailles montra la grande vénération dont elle jouissait.

 

le Bienheureux Bonaventure Tolomei, dominicain (en 1348)

Né à Sienne en Toscane, il reçut très jeune des faveurs divines. Par la suite, il s'abandonna quelque temps à une vie de débauche et de sacrilège. Converti, il entreprit de nombreux pèlerinages à pied et rejoignit enfin les dominicains. Il mourut à Sienne pendant une épidémie de peste.