Né à Londres de parents normands, il fit ses études à l'abbaye de Merton et à Paris. Entré au service de l'archevêque Théobald de Cantorbéry, il fut envoyé à Bologne et à Auxerre pour suivre des cours de droit ecclésiastique et civil. Nommé archidiacre de Cantorbéry en 1154, il se lia d'amitié avec le roi Henri II, qui le nomma chancelier du royaume, puis archevêque de Cantorbéry, en 1162. Jusqu'à cette date, Thomas avait mené un vie plutôt mondaine. Dans sa nouvelle charge, il se consacra entièrement à ses devoirs pastoraux. Obligé de s'opposer à l'ingérence du roi en matières ecclésiastiques, il rejeta les Constitutions de Clarendon, fut exilé à plusieurs reprises, puis assassiné dans sa cathédrale par des hommes du roi. Proclamé saint par le peuple, il fut canonisé en 1173, trois ans après sa mort.
David, "le bien-aimé" et "l'homme selon le coeur de Dieu", est une des préfigurations du Christ dans l'Ancien Testament et, en fait, un des plus attrayants personnages de l'histoire. Sa vie est racontée dans les livres bibliques de Samuel et dans celui des Chroniques. Les Grecs le commémorent le 19 décembre, en même temps que tous les justes de l'Ancien Testament. L'art le représente avec une fronde, ou portant la tête de Goliath, ou comme roi jouant de la harpe.
Natif d'Apamée en Syrie, il rejoignit les moines "insomniaques" (acémètes), qui furent appelés ainsi parce qu'ils se relayaient jour et nuit pour réciter l'office. Troisième abbé de leur monastère principal à Constantinople, il participa au Concile de Chalcédoine. Sous son abbatiat, les acémètes devinrent plus nombreux et plus influents.
Courtisan, il devint ermite puis abbé-fondateur du petit monastère de Gambron-sur-l'Authion, dans le diocèse d'Angers, en France, où l'on observait simultanément les règles de saint Benoît et de saint Colomban.