le 2 février

Présentation du Seigneur au Temple

Quarante jours après la naissance de Jésus, Marie et Joseph portèrent l'Enfant au Temple, afin de le présenter au Seigneur selon la loi de Moïse, et Marie s'y soumit au rite de purification des jeunes accouchées. Un vieillard, nommé Syméon, vint à la rencontre de Jésus et il salua en lui "la lumière des nations". Chacun des aspects de l'événement a marqué la fête de ce jour, qui clôture les solennités de l'Incarnation. On y célèbre en premier lieu la Présentation du Seigneur, mais nous revivons aussi la Rencontre de Syméon, symbole de la Rencontre du Seigneur et de son peuple, dans la procession des lumières, qui a valu à ce jour le nom de Chandeleur. Malgré son caractère secondaire, la purification rituelle de la Vierge Marie a fait pendant longtemps du 2 février la fête de la Purification de Marie. Depuis 1997, l'Église souligne, en lien avec cette fête, la Journée de la vie consacrée.

 

Sainte Jeanne de Lestonnac, fondatrice (1556-1640)

Bordelaise, elle était fille d'une mère calviniste et nièce de Montaigne. Après la mort de son mari, elle entra à 47 ans au noviciat des cisterciennes, qu'elle dut quitter à cause de sa mauvaise santé. Dans le but de freiner la poussée du calvinisme, elle fonda, avec l'aide des jésuites, la Compagnie de Marie Notre-Dame, pour l'éducation des jeunes filles. Ayant obtenu l'approbation de Paul V en 1607, elle ouvrit sa première maison à Bordeaux. L'institut se répandant vite, elle gouverna quelque trente maisons comme supérieure générale. Déposée à la suite des calomnies et des intrigues d'une de ses religieuses, elle passa plusieurs années en retraite. Elle mourut entièrement justifiée. Canonisée par Pie XII en 1949.

 

Saint Théophane Vénard, martyr (1826-1861)

Originaire du diocèse de Poitiers, il rejoignit les Missions étrangères de Paris. Ordonné prêtre en 1852, il arriva au Viêt-nam en 1854. Professeur au séminaire vietnamien, puis missionnaire au Tonkin, il mourut brutalement au cours d'une persécution. Le récit de sa vie alimenta l'idéal missionnaire de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus. Canonisé par Jean Paul II en 1988.

 

Sainte Catherine de Ricci, dominicaine (1522-1590)

Native de Florence, elle devint tertiaire régulière de saint Dominique et assuma les charges de maîtresse des novices et de prieure. Elle était réputée pour ses extases, qui lui faisaient voir et revivre la Passion du Christ. Parmi les milliers de fidèles, qui affluaient vers son monastère pour lui demander une prière, il y avait trois futurs papes. Canonisée en 1746.

 

le Vénérable François Libermann, spiritain (1802-1852)

Fils de rabbin, baptisé à 24 ans, il devint prêtre quinze ans plus tard et fonda les Prêtres du Saint-Coeur de Marie pour l'évangélisation des esclaves noirs. La docilité à l'Esprit fut la note dominante de sa spiritualité toute biblique. En 1848, il fit fusionner sa fondation avec la Congrégation du Saint-Esprit (les spiritains) dont il fut nommé supérieur majeur.