Paul Miki, né à Tounucumada, au Japon, était fils d'un commandant militaire. Elève au collège des jésuites à Anziquiama, il entra dans la Compagnie de Jésus en 1580. Célèbre orateur, il prononça son dernier sermon pendant son martyre sur la croix, à Nagasaki. Le groupe comprend vingt-six martyrs, dont dix-sept laïcs (catéchistes, interprètes, médecins et enfants), ainsi que neuf religieux (jésuites et franciscains). Tous crucifiés à Nagasaki en 1597, ils furent canonisés en 1862.
Né près de Nantes, il vécut pendant quinze ans en solitaire à Bourges. A l'âge de 33 ans, il séjourna à Rome et reçut du pape sa nomination comme évêque missionnaire. Il prêcha en Flandre, aux Slaves en Carinthie et aux Basques en Navarre. Il fonda de nombreux monastères dans ces régions, dont le plus célèbre est celui d'Elnon, près de Tournai, où il se retira dans sa vieillesse.
Epouse du comte Lothaire. Veuve, elle convertit son château de Meer, près de Cologne, en monastère de soeurs prémontrées. Avec sa fille, elle rejoignit cette communauté, malgré l'opposition de sa famille, et devint supérieure de sa fondation.
Collaborateur de saint Remi dans l'évangélisation des Francs, il gouverna près de quarante ans le diocèse d'Arras-Cambrai, en lui donnant un nouvel élan et en s'occupant des pauvres. Il prépara en outre le roi Clovis au baptême.
Né à Milan, il fit ses études au Collège épiscopal de Bergame. Après son ordination sacerdotale, il fonda la Congrégation des Adoratrices du Saint-Sacrement dont la mission comprend l'accueil des orphelines et l'enseignement. Suite à une faillite économique impliquant sa communauté, il fut empêché de fréquenter les couvents de son diocèse. Il s'occupa alors de la formation des religieuses de son institut à Crémone avant de pouvoir retourner à Bergame où il mourut après avoir reçu une bénédiction spéciale de Pie X. Béatifié par Jean Paul II en 1992.