le 8 février

Saint Jérôme Emilien, prêtre, fondateur (1481-1537)

Vénitien, il servait dans l'armée de sa ville natale. Prisonnier de guerre, il obtint de Notre Dame une libération miraculeuse puis entra dans les ordres et se voua aux oeuvres de charité. En 1532, il fonda une congrégation de clercs réguliers, consacrés aux soins des orphelins et appelés les somasques, du nom de la petite ville lombarde de Somasque, où il avait commencé cette fondation. Jérôme mourut d'une maladie contagieuse, qu'il avait contractée en soignant les malades. Canonisé en 1767, il fut déclaré patron des orphelins et des enfants abandonnés en 1928.

 

Saint Jean de Matha, prêtre, fondateur (1160-1213)

Né à Faucon, en Provence, il fit ses études à Paris. Sa fondation de l'Ordre des Trinitaires, pour le rachat des prisonniers de guerre, fut approuvée par le pape Innocent III. Jean aurait lui-même payé la rançon de plusieurs captifs à Tunis. Il mourut à Rome.

 

Saint Etienne de Muret, abbé, fondateur (1046-1124)

Auvergnat, fils du Seigneur de Thiers. A l'âge de 12 ans, il accompagna son père en pèlerinage au tombeau de saint Nicolas de Bari. Pendant ce voyage, il tomba malade à Bénévent, où il dut rester et où il fut élevé par l'archevêque de Milan. De retour en France, il fonda à Muret une congrégation de bénédictins-ermites (les grandmontains), d'après l'exemple qu'il avait vu en Calabre. Bien que gouvernant sa fondation pendant quarante-six ans, lui-même semble ne jamais avoir été moine. Après sa mort, la grande communauté se déplaça à Grandmont, d'où le nom de cette congrégation bénédictine qui connut maintes tensions internes jusqu'à sa suppression avant la Révolution. Etienne fut canonisé en 1189, à la demande du roi Henri II d'Angleterre.

 

la Bienheureuse Joséphine Bakhita, religieuse (1870-1943)

Esclave dans son Soudan natal, elle fut achetée par le consul italien et reçut le baptême lorsque celui-ci regagna l'Italie. Placée chez les Soeurs Canossiennes, elle apprit la lecture et le catéchisme. Elle rejoignit cette communauté où elle passa cinquante ans de sa vie comme cuisinière, sacristine et portière au couvent de Schio. La qualité de son accueil et l'histoire de sa vie contribuèrent à son rayonnement. Béatifiée par Jean Paul II en 1992.

 

la Bienheureuse Gabrielle Bonino, vierge, fondatrice (1843-1906)

Originaire de Savigliano, dans le diocèse de Turin, en Italie, elle rejoignit le tiers-ordre carmélitain à 26 ans et s'adonna aux oeuvres de charité dans son village natal. Guérie d'une tumeur par l'intercession de Notre-Dame, elle reçut la mission de fonder la future Congrégation de la Sainte-Famille pour le soin des orphelins, l'éducation et le service des malades pauvres. Béatifiée par Jean Paul II en 1995.