le 10 février


Sainte Scholastique, vierge, bénédictine (vers 543)

Soeur de saint Benoît, elle se fit religieuse aux alentours du Mont-Cassin, sous la direction de son frère. Elle est considérée comme première moniale bénédictine. Dans ses Dialogues, saint Grégoire raconte que, lors de sa dernière rencontre avec son frère, elle obtint par sa prière qu'une tempête violente éclatât, qui empêcha Benoît de rentrer dans son monastère et lui permit de prolonger leur conversation toute la nuit. Trois jours plus tard, Benoît vit l'âme de sa soeur monter au ciel sous la forme d'une colombe. La tradition, qui veut que Scholastique était moniale, date du 11e siècle. Auparavant, on la considéra comme femme pieuse, vivant dans le voisinage du Mont-Cassin. Ses reliques, comme celles de Benoît, reposent sous l'autel de l'abbaye du Mont-Cassin.

 

Sainte Sotère, vierge et martyre (en 304)

Vierge romaine, elle subit le martyre sous Dioclétien. Elle serait ancêtre de saint Ambroise de Milan, qui la mentionne souvent.

 

Saint Guillaume de Maleval, ermite, bénédictin (en 1157)

Soldat français, il se rendit en pèlerinage en Terre Sainte. A son retour, il fut nommé supérieur d'une abbaye près de Pise. Incapable de faire respecter la discipline monastique, pas plus à Pise que dans sa propre fondation de Mont-Bruno, il embrassa en 1155 la vie érémitique dans la solitude de Maleval, à proximité de Sienne, où il eut quelques disciples. Après la mort de Guillaume, ses compagnons reçurent du pape Grégoire IX la règle de saint Benoît puis furent absorbés par les ermites augustins.

 

le Bienheureux Arnaud, abbé, martyr (vers 1254)

Né à Padoue dans la noble famille des de Cattanei, il devint bénédictin puis abbé de Saint-Justin à Padoue. Le tyran Azelin de Romano, qui l'avait longtemps persécuté, l'emprisonna à Asolo et l'enchaîna. Ayant supporté son sort avec beaucoup de patience pendant huit ans, Arnaud mourut en prison à l'âge de soixante-dix ans.

 

le Bienheureux Hugues de Fosse, prémontré (en 1164)

Natif de Fosse, dans la province de Namur en Belgique, il fut ordonné prêtre. En 1119, il rejoignit saint Norbert, le fondateur des prémontrés, dont il devint l'assistant et le compagnon. Il succéda à Norbert comme abbé de Prémontré et comme supérieur général de son Ordre.