En apparaissant à sainte Bernadette dans ce milieu du 19e siècle où l'incroyance et le matérialisme dominaient partout (1858), la Vierge Immaculée a voulu faire de Lourdes un signe évangélique. En quelques années on allait voir accourir tous ceux qui étaient en quête de pardon, de guérison de l'esprit et du corps, les pauvres viendraient pour entendre la Bonne Nouvelle. Depuis lors, la Grotte de Massabielle est devenue un lieu privilégié de rassemblement pour les chrétiens de toutes les nations, qui y font l'expérience de la charité vécue entre frères et scellent leur unité dans l'Eucharistie. Marie, en qui l'Eglise reconnaît l'image de la Cité Sainte, est ainsi honorée sur les bords du Gave par une foule immense qui préfigure elle-même la Jérusalem nouvelle, ouverte non seulement aux chrétiens, mais encore à ceux qui viennent des horizons les plus lointains, pèlerins musulmans ou bouddhistes, incroyants attirés par le signe mystérieux.
Romain, élevé au Latran, il tenait les fonctions de bibliothécaire et archiviste de l'église romaine. Elu pape en 715, il consacra beaucoup de temps aux affaires de l'église orientale. En outre, il est célèbre pour l'évangélisation des Teutons, auxquels il envoya les saints Boniface et Corbinien. Il encouragea la vie bénédictine et restaura plusieurs abbayes italiennes, notamment le Mont-Cassin. Une vieille tradition le voulant moine bénédictin, il eut longtemps son office propre dans beaucoup de congrégations de cet ordre. Il combattit l'iconoclasme et réprima les invasions lombardes.
Moine de Demeskenayos, en Egypte, sous saint Pacôme, il fut jardinier de la communauté pendant quatre-vingt-cinq ans. La nuit, il tressait des cordes en récitant le psautier.