le 22 février

Chaire de Saint Pierre, Apôtre

Le 22 février était consacré dans la Rome antique au souvenir des défunts de la famille. La fête de la Chaire de Pierre s'enracine donc dans le culte que les chrétiens rendaient en ce jour à leurs pères dans la foi, près des tombes de Pierre au Vatican et de Paul sur la route d'Ostie. Mais, lorsque après la paix constantinienne en 313, le 29 juin devint la grande fête annuelle des deux Apôtres, on voulut honorer, le 22 février, à travers le culte de la Chaire de Pierre, la promotion du Pêcheur de Galilée à la charge de Pasteur suprême de l'Eglise.

C'est donc aujourd'hui la fête du Tu es Petrus, le rappel de la mission que le Christ a confiée à Pierre d'affermir la foi de ses frères. Aussi la liturgie met-elle en lumière la fait que la foi de Pierre est le rocher sur lequel repose l'Eglise. Mais, si le service de Pierre est d'assurer à l'Eglise par son enseignement "une foi inébranlable", il est encore de faire l'unité des chrétiens, de présider à la charité, d'amener tous les baptisés à partager le même pain et à boire au même calice. Ce qui fut la mission de Pierre aux origines est demeuré au cours des âges celle de ses successeurs sur la Chaire épiscopale de Rome.

 

Saint Papias, évêque (vers 130)

Evêque d'Hiérapolis, en Phrygie, il était contemporain et ami de saint Polycarpe de Smyrne. Il nous reste quelques fragments des ouvrages de cet auteur prolifique.

 

Sainte Marguerite de Cortone, tertiaire franciscaine (1247-1297)

Née à Laviano en Toscane, comme enfant de paysans, elle fut pendant neuf ans la maîtresse d'un jeune noble. La mort inattendue de son amant lui sembla être un jugement du ciel. Elle confessa publiquement ses péchés dans l'église de Cortone puis se mit sous la direction des frères mineurs. Devenue tertiaire franciscaine, elle fonda un couvent et un hôpital. Calomniée et blâmée, elle reçut de Dieu des grâces surnaturelles. Canonisée en 1728.

 

la Bienheureuse Émilie d'Oultremont, religieuse, fondatrice (1818-1878)

Émilie Olympe naquit à Wégimont, près de Liège, en Belgique. Issue d'une famille chrétienne dont le père était comte, elle épousa, à 19 ans, le baron Van der Linden d'Hooghvorst, homme doux et pieux, qui mourut dix ans plus tard. Émilie donna à leurs quatre fils une éducation solide, puis elle répondit à l'appel de fonder un nouvel institut religieux suite à la proclamation du dogme de l'Immaculée-Conception en 1854. Elle-même prit le nom de Marie de Jésus. La Congrégation de Marie-Réparatrice, qu'elle gouverna jusqu'à sa mort, partage le sort des pauvres et des petits par l'imitation de la Vierge, l'adoration eucharistique, l'accompagnement spirituel des femmes et l'accueil pour des retraites prêchées. Béatifiée par Jean-Paul II en 1997.