le 23 février

Saint Polycarpe de Smyrne, évêque et martyr (vers 155)

Converti par saint Jean l'Evangéliste vers l'an 80, Polycarpe devint évêque de Smyrne vers l'an 96. Lui et son ami saint Ignace d'Antioche assurent le lien entre les apôtres et les générations ultérieures de chrétiens en Asie Mineure, ainsi qu'en Gaule, par le biais de leur disciple saint Irénée de Lyon. Une lettre d'un témoin oculaire de l'église de Smyrne nous donne un rapport authentique du martyre de saint Polycarpe. Sa profession de foi devant le proconsul est un exemple de dévouement loyal au Christ. Il dit qu'il avait servi le Christ pendant soixante-huit ans, et que son Maître ne lui avait jamais fait de mal; comment pourrait-il donc le renier? Pour cette foi, Polycarpe fut livré au feu avec douze autres fidèles, sous Marc Aurèle. La lettre de Polycarpe aux Philippiens, qui subsiste toujours, fut lue dans les églises d'Asie pendant au moins trois siècles. Champion de l'orthodoxie, il s'opposa au gnosticisme.

 

Saint Dosithée, moine (vers 303)

Jeune homme riche, il se convertit au christianisme à Jérusalem et devint moine à Gaza. Ne pouvant jeûner à cause de sa mauvaise santé et ne produisant pas de miracles, il scandalisait les autres moines. Mais après que Dosithée eût complètement renoncé à sa volonté personnelle, son abbé le considéra comme un grand saint.

 

Saint Lazare, moine (vers 867)

Surnommé "le peintre", il était moine à Constantinople. A l'époque de Théophile (829-842), un des empereurs iconoclastes, il restaura les images saintes que les hérétiques avaient détruites, ce qui lui valut d'être cruellement torturé. Réhabilité ensuite, il fut envoyé comme ambassadeur à Rome.

 

la Bienheureuse Raphaëlle Ybarra, laïque (1843-1900)

Native de Bilbao, dans le pays basque espagnol, elle était mère de famille nombreuse. Sans la moindre négligence des siens, elle se voua aux jeunes filles malades et abandonnées ainsi qu'à la protection des petites filles, pour lesquelles elle fonda en 1894 le Collège des Anges Gardiens. Béatifiée par Jean Paul II en 1984.

 

la Bienheureuse Joséphine Vannini, vierge, fondatrice (1859-1911)

Romaine, Judith Vannini vécut en pension jusqu'à l'âge de 21 ans. Après quelques tentatives de vie religieuse, elle reçut l'appel à restaurer l'ancien tiers-ordre des Camilliens. Sa fondation de la Congrégation des Filles de Saint-Camille, en 1892, fut établie pour la visite et le soin des malades à domicile. Malgré ses aspirations à la vie de prière, elle dut continuer, sur l'insistance de ses soeurs, à diriger sa congrégation jusqu'à sa mort à 52 ans. Béatifiée par Jean Paul II en 1994.