le 25 février


Saint Taraise, évêque (en 806)

Patricien de Constantinople, il était membre du conseil de l'impératrice Irène II. Laïc, il fut choisi comme patriarche. Il accepta cette charge à la condition qu'il puisse convoquer un concile œcuménique pour mettre fin à la persécution iconoclaste. Peu après son sacre, en 784, se réunit le second Concile de Nicée, dont le pape Adrien 1er approuva les décrets. Lors du divorce de Constantin VI, le fils d'Irène, saint Théodore et ses moines rigoristes de Stude critiquant Taraise pour son laxisme, ce dernier suspendit les prêtres qui avaient béni le second mariage de l'empereur. Taraise est grandement vénéré dans l'église orthodoxe.

 

Sainte Walburge, abbesse, bénédictine (710-779)

Soeur des saints Willibald et Winebald, elle prit le voile à Wimborne, dans le Dorset anglais. Sur l'invitation de saint Boniface, elle suivit sainte Lioba en Allemagne. Elle mourut comme abbesse d'Heidenheim, un double monastère. Ses reliques furent transférées à Eichstätt. L'huile de sainte Walburge, un liquide qui sort du rocher sur lequel se trouve sa châsse, est renommée pour ses effets curatifs particuliers.

 

Saint Avertin, religieux de notre Ordre (en 1380)

Natif de Limoges, il fit profession chez les carmes comme religieux frère. En route pour un pèlerinage en Palestine, il mourut à Lucques.

 

le Bienheureux Sébastien Aparicio, franciscain (en 1600)

Né en Galice espagnole, il était valet de ferme puis devint domestique d'un gentilhomme de Salamanque. Emigré au Mexique, il fut employé dans les constructions routières gouvernementales et dans le service postal entre Mexico et Zacateca. A 70 ans, après la mort de sa seconde femme, il devint frère franciscain à Puebla de los Angeles, où il passa encore vingt-six ans de sa vie à faire la quête pour sa communauté. Béatifié en 1787.

 

le Bienheureux Louis Versiglia, salésien, évêque et martyr (1873-1930)

Garçon piémontais, il fut élevé à l'école de saint Jean Bosco, à Valdoco. A 23 ans, il entra chez les salésiens. Après avoir été supérieur et maître des novices à Rome, il fut envoyé en Chine, en 1905, comme supérieur d'une nouvelle mission. Nommé vicaire apostolique du Su-Chow, il y mourut martyr, en compagnie du bienheureux Calixte Caravario. Béatifié par Jean Paul II en 1983.