le 27 février

 

Saint Léandre, archevêque (550-600)

Frère aîné des saints Fulgence et Isidore, et de sainte Florentine, il entra très jeune au monastère et fut envoyé en mission diplomatique à Constantinople, où il rencontra saint Grégoire le Grand, qui publia ses Moralia à la demande de Léandre. Après son retour en Espagne, il fut nommé archevêque de Séville. Il révisa et uniformisa la liturgie espagnole, convertit saint Herménégilde, contribua à la conversion des Wisigoths de l'arianisme, organisa deux synodes nationaux à Tolède, en 589 et en 590, et fonda l'école épiscopale de Séville. Les espagnols l'honorent comme docteur. Son symbole dans l'art est un coeur embrasé.

 

Saint Gabriel des Sept Douleurs, passionniste (1838-1862)

François Possenti naquit à Assise et fut élevé par les jésuites de Spolète. Après deux maladies graves, il reçut soudainement une vocation religieuse et rejoignit les passionnistes de Morovalle, près de Macerata, en 1856. Six ans plus tard, le jeune religieux mourut de tuberculose à Isola, dans les Abruzzes. Il atteignit à la perfection par un renoncement héroïque dans les petites choses. Canonisé par Benoît XV en 1920.

 

la Bienheureuse Marie Deluil-Martiny, vierge, fondatrice (1841-1884)

Native de Marseille, elle fonda, en 1873, la Congrégation des Filles du Coeur de Jésus, consacrées à l'adoration perpétuelle de l'Eucharistie. Elle concevait la vie consacrée comme "véritable don de soi pour que l'amour du Christ soit connu et honoré". Elle fut assassinée en haine de la religion par un anarchiste qui était jardinier du couvent.

 

le Vénérable Jean-Vincent de Jésus-Marie, prêtre carme (1862-1943)

Natif de Berriz, dans le pays basque espagnol, il rejoignit les carmes déchaux à l'âge de 15 ans. Après son ordination en 1885, il fut nommé professeur, prieur, puis fondateur du Saint-Désert de Herrera, en 1897, dans sa Province de Navarre. De 1900 à 1917, il fut missionnaire en Inde. À la suite d'une visite pastorale, il consacra sa vie à la propagande missionnaire dans le monde hispanique, à partir du centre de diffusion de La Obra Máxima, revue qu'il fonda à Pampelune en 1921 et qu'il transféra à Saint-Sébastien dix ans plus tard. Jean-Vincent déploya une impressionnante activité missionnaire sous toutes ses formes, selon le charisme thérésien, et se fit l'apôtre infatigable du message de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.