1er  janvier

 


Sainte Marie Mère de Dieu

C'est par la maternité virginale de Marie que le Verbe s'est fait chair. En adorant dans l'Enfant de Bethléem le Fils de Dieu fait homme, nous reconnaissons que Marie est la Mère de Dieu. Mais si la maternité divine de Marie s'inscrit en filigrane dans toute la liturgie de la Nativité, les chrétiens des diverses régions ont aimé à consacrer un jour du temps de Noël à honorer "la Mère de notre Dieu et Seigneur Jésus Christ". L'Eglise de Rome a choisi pour cet hommage l'octave de la Nativité bien avant que ce jour ne marquât en Occident le commencement de l'année. En saluant la Mère de Jésus, nous n'oublions pas qu'elle est aussi notre Mère, la Mère de tous ceux qui ne font qu'un seul corps avec le Christ, "la Mère de l'Eglise", ainsi que le rappelle la prière après la communion de cette solennité. L'hommage rendu à Marie ne relègue pas dans l'ombre les autres aspects de ce jour. Le huitième jour après la Nativité est celui de la circoncision de l'Enfant et l'imposition du Nom de Jésus. Le 1er janvier est le jour du Nouvel An: les années passent, le Christ demeure. C'est aussi la Journée mondiale de la Paix. Mais la diversité des thèmes n'est pas dispersion: tout nous ramène au Christ et à sa Mère.


Saint Fulgence de Ruspe, évêque (462-527)

Originaire d'une famille sénatoriale africaine, il embrassa, jeune, la vie monastique et fut élu abbé de son monastère, mais dut s'enfuir pendant la persécution des Vandales. Choisi comme évêque de Ruspe en 502 ou en 507, il fut à nouveau chassé par les Vandales. Il passa son temps d'exil en Sardaigne, où il a écrit ses nombreux ouvrages, qui sont toujours de grande importance pour l'histoire des persécutions ariennes. En 523, il retourna en Afrique.


Saint Guillaume de Dijon, abbé, bénédictin (962-1031)

Né près de Novarre en Italie, fils du duc de Volpiano, il fut élevé dans un monastère. Il se fit bénédictin à Lodedio, à proximité de Verceil, puis passa en 987 à Cluny, sous saint Maïeul. Envoyé pour restaurer l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon, il en fit un centre d'expansion de l'observance clunisienne en Bourgogne, en Lorraine, en Normandie et dans le nord de l'Italie. Doux envers les pauvres, il se montra ferme à l'égard des grands. Vers la fin de sa vie, il fonda l'abbaye de Fruttuaria en Piémont et reconstruisit celle de Fécamp, où il mourut.


Saint Vincent Strambi, évêque, passionniste (1745-1824)

Italien, né à Civitavecchia, il rejoignit les passionnistes en 1767, peu après son ordination sacerdotale. Missionnaire infatigable, il assuma en outre presque toutes les charges dans son ordre. Sacré évêque de Macerata et de Tolentino, en 1801, il fut exilé en 1808 pour avoir refusé de prêter le serment d'obéissance à Napoléon. Vers la fin de sa vie, il fut appelé au Vatican comme conseiller de Léon XII. Canonisé en 1950.


Saint Joseph-Marie Tommasi, cardinal, théatin (1649-1713)

Fils du duc de Palerme, il rejoignit les théatins à Rome, où il se consacra à l'étude systématique de la liturgie, sujet auquel il consacra plusieurs ouvrages importants. Confesseur du cardinal Albani, le futur pape Clément XI, il obligea ce dernier à accepter son élection au Saint-Siège sous peine de péché mortel. Créé cardinal, Joseph-Marie prit l'habitude d'enseigner le catéchisme aux enfants, dans son église titulaire. Canonisé par Jean Paul II en 1986.