le 2 janvier


Saint Basile le Grand, évêque et Docteur de l'Eglise (330-379)


Natif de Césarée de Cappadoce. Ses parents, ses grand-parents paternels, ses deux frères et une de ses soeurs, sont tous honorés comme saints. Après ses études à Constantinople et à Athènes, Basile visita des colonies monastiques d'Egypte, de Palestine et de Syrie. Il fit lui-même une fondation sur les bords de l'Iris, dans le Pont, pour laquelle il écrivit une règle, devenue en Orient un modèle du genre. En 370, il devint métropolite de Césarée et défendit courageusement l'orthodoxie contre les ariens et les macédoniens qui étaient protégés par l'autorité impériale de Byzance. Basile préserva la Cappadoce entière des hérésies grâce à ses écrits doctrinaux et à sa prédication, dans lesquels il excella aussi bien que dans l'administration de son diocèse. Son traité sur l'Esprit Saint n'a pas son pareil dans la théologie catholique. Il a également établi une liturgie eucharistique qui porte son nom. En Orient, Basile est le premier des trois saints hiérarques. En Occident, il est un des quatre grands Docteurs.


Saint Grégoire de Nazianze, évêque et Docteur de l'Eglise (329-389)

Né à Arianze en Cappadoce, il était fils aîné de saint Grégoire l'Ancien. Il étudia pendant dix ans le droit à Athènes, puis rejoignit son ami Basile dans une solitude du Pont. En 361, il fut ordonné prêtre et en 372 sacré évêque de la petite ville de Sasime. Il refusa cependant ce siège pour devenir coadjuteur de son père à Nazianze. En 380, il se vit accorder le diocèse de Constantinople, où il ne resta qu'un seul mois, préférant se retirer à Nazianze où il mourut. D'un tempérament peu actif, il vécut très mal son épiscopat. En tant qu'auteur, par contre, il était supérieur à la plupart des autres docteurs grecs. Les Grecs l'appellent "le divin" ou "le théologien". Il est vénéré comme Docteur de l'Eglise, en Orient comme en Occident.


Saint Abel, patriarche

Deuxième fils d'Adam, tué par son frère Caïn, il était invoqué dans la litanie tridentine pour les agonisants tandis que la première prière eucharistique fait allusion à son sacrifice.


Saint Adélard, abbé, bénédictin (751-827)

Petit-fils de Charles Martel et un des conseillers principaux de Charlemagne, sa carrière politique appartient à l'histoire générale. Il entra au monastère de Corbie en Picardie et en devint abbé. Exilé, il fonda l'abbaye de la Nouvelle Corbie en Saxe.


les Saints Argée, Narcisse et Marcellin, martyrs (en 320)


Frères, ils auraient été enrôlés comme soldats dans l'armée de l'empereur Licinius et subirent le martyre à Tomes dans le Pont, sur la mer Noire. Marcellin, un adolescent engagé comme recrue, refusa le service et fut cruellement flagellé, enfermé longtemps et, enfin, jeté dans la mer. Ses frères furent décapités.

la Vénérable Esther Blondin, vierge, fondatrice (1809-1890)


Native de Terrebonne, au Québec, elle apprit à lire à l'âge de 20 ans. Connue sous le nom de Mère Marie-Anne, elle fonda à Vaudreuil, en 1850, la Congrégation des Soeurs de Sainte-Anne pour l'enseignement des enfants dans les paroisses rurales.

le 2 janvier 1873, à Alençon, naissance de Thérèse Martin, fille de Zélie et de LouisMartin et qui deviendra au Carmel Thérèse de l'Enfant-Jésus.