le 9 janvier

 


Saint André Corsini, évêque de notre Ordre (1302-1373)

Natif de Florence, de l'illustre famille des Corsini. Après avoir gaspillé quelques années dans une vie dissolue, il rejoignit les carmes en 1318 et mena une vie dans la pénitence la plus austère. Il fit ses études à Paris et à Avignon et devint prieur à Florence. Evêque de Fiésole en 1360, il continua sa vie de pénitence. Il était le protecteur des pauvres et le médiateur dans les querelles des villes italiennes de l'époque.


Saint Pierre de Sébaste, évêque (vers 391)

Né à Cappadoce, frère cadet de saint Basile et de saint Grégoire de Nysse, il succéda à Basile comme abbé. En 380, il fut nommé évêque de Sébaste en Arménie. Il participa au Concile général de Constantinople en 381. Un autre Pierre, évêque de Sébaste, mort en 320, est lui aussi honoré comme saint.


le Bienheureux Grégoire X, pape (1210-1276)

Thibaut (ou Théobald) Visconti, né à Plaisance en Italie, devint archidiacre de Liège en Belgique, où il fut chargé de la prédication de la dernière croisade. Accompagnant les croisés en Palestine, il vivait toujours là-bas lors de son élection comme pape, en 1271. Il n'était même pas encore prêtre. L'événement principal de son pontificat fut le Concile de Lyon, où les orthodoxes orientaux se réconcilièrent avec les catholiques romains, malheureusement pour peu de temps. Béatifié en 1713.


la Bienheureuse Alix Le Clerc, vierge, fondatrice (1576-1622)

Née en Lorraine de parents nobles, elle mena d'abord une vie frivole, mais elle se donna bientôt à Dieu, sous l'influence de saint Pierre Fourier. Sous la direction de ce dernier, elle fonda la Congrégation des chanoinesses de Saint-Augustin, consacrées à l'enseignement des enfants pauvres. Elle était grande mystique, aussi bien que fondatrice active. Une de ses filles spirituelles la décrivit comme étant "une enfant du silence". Béatifiée par Pie XII en 1947.


la Bienheureuse Pauline Jaricot, vierge (1799-1862)

Lyonnaise, elle eut une conscience aiguë des besoins de l'Eglise missionnaire et du monde ouvrier de son temps. Elle fonda deux oeuvres à caractère spirituel qui ont connu un développement considérable: le Rosaire Vivant et la Propagande de la Foi. Réduite à l'indigence, elle mourut délaissée de tous, sauf du Curé d'Ars et des petites gens. A Lyon, une foule d'entre eux accompagna son corps à son dernier repos. Béatifiée par Jean Paul II en 1987.