le 10 janvier

 


Saint Agathon, pape (en 681)

Pape du 27 juin 680 au 10 janvier 681. Sicilien de Palerme, il était probablement moine bénédictin ou basilien. En tant que pape, il convoqua le sixième concile oecuménique, tenu à Constantinople contre le monothélisme. Il réinstalla saint Wilfrid au siège épiscopal de York.


Saint Pierre Urséole, ermite, bénédictin (928-987)

Natif de Venise, Pierre devint à 20 ans amiral de la flotte vénitienne. Doge de Venise en 976, il réussit à sauvegarder la paix dans une période de grandes crises politiques. Il quitta secrètement la ville deux ans plus tard, à l'insu même de sa famille, pour se faire moine à l'abbaye bénédictine de Cuxa, dans les Pyrénées espagnoles. Sacristain de la communauté, il se retira enfin comme ermite.


Saint Nicanor, martyr (vers 76)


Un des diacres que les Apôtres se choisirent (Ac 6;5). Selon la tradition, il se rendit à Chypre, où il fut livré au martyre sous Vespasien. Il est cependant plus vraisemblable qu'il mourut en paix.


la Bienheureuse Anne des Anges de Montagudo, vierge, dominicaine (1602-1686)

Née à Aréquipa, au Pérou, elle fut élevée par les dominicaines de Sainte-Catherine-de-Sienne. Elle rejoignit l'ordre de saint Dominique malgré l'opposition de ses parents. Maîtresse des novices puis prieure, elle excella par l'intelligence de sa direction. Béatifiée par Jean Paul II en 1985.


la Bienheureuse Françoise Aviat, vierge (1844-1914)

Née à Sézanne (Marne), en France, elle fut très tôt formée au charisme de la Visitation. A 22 ans, elle rejoignit les Oblates de Saint-François-de-Sales et prit la direction de plusieurs oeuvres ouvrières. Elle s'occupa aussi de patronages, maisons de famille et de formation au travail dans une perspective chrétienne. Elle ouvrit par la suite des écoles élémentaires et des pensionnats pour jeunes filles de toute condition. Les lois françaises entraînant la spoliation des maisons religieuses la firent oeuvrer dans la clandestinité. Elle devint supérieure majeure de sa congrégation. Béatifiée par Jean Paul II en 1992.