Né à Huesca, en Espagne, il devint diacre de saint Valère, à Saragosse. Il fut livré au martyre à Valence, sous Dioclétien. Il a toujours été vénéré dans l'Eglise occidentale. Saint Augustin, saint Léon et Prudence ont fait son éloge. En quelques endroits, il est honoré comme patron des viticulteurs. L'art le représente comme diacre, tenant un livre et un ou plusieurs vases; parfois, des corbeaux protègent son corps mutilé; on le voit encore déchiré par des crochets, ou bien tenant une meule.
Magoundat était soldat dans l'armée du roi Chosroès de Perse. Il se fit baptiser, prit le nom d'Anastase et devint moine à Jérusalem. Il fut arrêté à Césarée de Palestine, torturé et conduit au roi perse en Assyrie, qui ordonna son exécution. Sa tête fut portée à Rome et enchâssée dans une église qui lui fut dédiée ainsi qu'à saint Vincent le Diacre, ce qui explique que son culte était largement répandu au Moyen-Age en Occident.
Bénédictin, originaire de Foligno, en Etrurie, il était abbé-fondateur de plusieurs monastères, à Scandrilia, à Sora, à Sangro et ailleurs dans le royaume de Naples. Il mourut à Sora, en Campanie, à l'âge de 80 ans.
Né dans le Brabant belge, il était soldat. Devenu chevalier, il était un habitué des tournois, jusqu'à ce qu'il découvrît sa vocation dans l'abbaye cistercienne de Hemmerode. Nommé hôtelier, il attirait beaucoup de visiteurs à la vie monastique, par son affabilité et son tact.
Née à Santiago du Chili, elle perdit son père
à l'âge de deux ans. Sa mère émigra en Argentine
et vécut avec le propriétaire d'une ferme. La jeune Laura
était élève de l'Institut des Soeurs de Marie-Auxiliatrice
de Los Andes, congrégation qu'elle avait manifesté le désir
de rejoindre. Elle mourut à la suite des mauvais traitements que le
concubin de sa mère lui avait infligés, offrant sa vie pour
la conversion de sa mère. Elle avait 13 ans. Béatifiée
par Jean Paul II en 1988.