le 23 janvier

 


Saint Jean l'Aumônier, archevêque (vers 616)

Né à Chypre, nommé patriarche de Constantinople vers 608, il essaya d'effacer les injustices sociales par des aumônes. Il dressa une liste de 7 500 pauvres de son diocèse et distribua au début de son patriarcat 80 000 pièces d'or aux hôpitaux et aux monastères. Il poursuivit cette politique jusqu'à sa mort.


Sainte Emérentienne, vierge et martyre (vers 304)

D'après la légende, elle serait soeur de lait de sainte Agnès. N'étant encore que catéchumène, elle fut saisie par la populace païenne pendant qu'elle priait sur la tombe de sainte Agnès et elle fut lapidée à mort. C'est en fait une martyre romaine d'époque inconnue, mais dont le culte est très ancien.


Saint Ildephonse, archevêque (607-667)

Neveu de saint Eugène de Tolède, il fit ses études à Séville sous saint Isidore, devint moine puis abbé d'Agli, sur le Tage, et enfin archevêque de Tolède en 657. Il uniformisa les liturgies espagnoles et se distingua comme auteur, principalement au sujet de Notre-Dame.


Saint Vincent Pallotti, prêtre, fondateur (1798-1850)

Romain de noble ascendance, il devint prêtre séculier en 1820. Après une brève période dans l'enseignement théologique, il se voua au travail pastoral à Rome. Austère pour lui-même, il risqua très souvent sa vie lors d'une épidémie de choléra, en 1837. Sa fondation, la Société d'action catholique (les pallotins), qui ne dépassa pas douze membres du vivant de Vincent, se répandit ensuite dans le monde entier. En 1836, il établit une observance particulière de l'octave de l'Epiphanie, en faveur de l'unité des églises orientales avec Rome. Il s'intéressa également à l'église anglicane. Canonisé par Jean XXIII en 1963.