le 28 janvier

 

Saint Thomas d'Aquin, dominicain et Docteur de l'Eglise (1225-1274)

Le "docteur angélique" naquit à Roccasecca, près d'Aquin, en Italie. Fils cadet du comte Landulphe d'Aquin, il fut élevé comme oblat chez les bénédictins du Mont-Cassin. Entré dans le jeune Ordre des dominicains malgré l'opposition de sa famille, il obtint le doctorat en théologie à l'Université de Paris. Il enseigna successivement à Paris, Viterbe et Rome, puis encore à Paris et enfin à Naples. Il mourut à Fossanova, près de Rome, alors qu'il se rendait au Concile de Lyon. Canonisé en 1323, il fut déclaré Docteur de l'Eglise en 1567, puis patron des universités et des maisons d'études catholiques en 1880. D'un naturel modeste, il était homme de prière. Pendant plusieurs siècles, sa Somme théologique exerça une grande influence sur la théologie, ainsi que sur la pensée intellectuelle en Europe.


Saint Pierre Nolasque, mercédaire, fondateur (1182-1258)

Français, né dans le Languedoc, il participa à un siège contre les Albigeois puis se fixa à Barcelone, où il rencontra saint Raymond de Pennafort. Vers 1218, avec l'aide de Jacques 1er d'Aragon, les deux saints réorganisèrent une confrérie laïque pour le rachat des captifs des Maures. Ce fut l'origine de l'Ordre de Notre-Dame de la Miséricorde, les mercédaires, dont Pierre fut le fondateur principal. Il racheta personnellement des centaines de prisonniers de guerre. Canonisé en 1628.


Saint Jean de Réomé, abbé (425-539)

Né à Dijon en Bourgogne, il fut d'abord ermite à Réomé. Pour échapper aux disciples qui l'entouraient de plus en plus, il se fit moine à Lérins, où il apprit les traditions de saint Macaire. Rentré à Réomé, il organisa son monastère suivant cette observance. Décédé à l'âge de 114 ans, il était un des pionniers de la vie monastique en Occident.


le Bienheureux Julien Maunoir, jésuite (1606-1683)

Né à Saint-Georges-de-Reitembault, en Bretagne, il reçut une éducation très pieuse. Entré dans la Compagnie de Jésus, il fut ordonné en 1637. Désireux de partir pour les missions canadiennes, il dut accepter un apostolat en Bretagne. Après avoir appris la langue bretonne, il prêcha de manière si convaincante, qu'il fit, dit-on, 30 000 convertis en deux ans. Pendant les quarante ans de son apostolat, il reçut l'aide de plusieurs prêtres séculiers. Béatifié par Pie XII en 1951.


le Bienheureux Amédée de Lausanne, évêque, cistercien (1110-1159)

Fils d'Amédée de Clermont, il fut élevé à Cluny. Il vécut ensuite à la cour de l'empereur Henri V. En 1125, il devint moine à Clairvaux, sous saint Bernard, qui l'envoya comme abbé à Hautecombe en Savoie. En 1144, le pape l'obligea à accepter le siège épiscopal de Lausanne. Vers la fin de sa vie, il était un des régents de Savoie et chancelier de Bourgogne. Il nous a laissé huit homélies en l'honneur de la Vierge Marie.