le 31 janvier

 


Saint Jean Bosco, prêtre, fondateur (1815-1888)

Né à Becchi, dans le Piémont, il était fils de paysans. Après son ordination en 1841, il se voua à l'éducation des garçons pauvres de Turin. Dès le début, il avait un projet très clair, notamment l'éducation par l'amour, en apprenant aux enfants à aimer leurs maîtres, leurs études et toutes les conditions de leur éducation. Avec un groupe de bénévoles, il fonda un nouvel institut religieux pour atteindre ce but. La Congrégation des salésiens (officiellement la Société de Saint-François-de-Sales), approuvée par le Saint-Siège en 1860, se répandit bientôt dans l'Europe entière ainsi que dans les missions lointaines. Jean Bosco fonda sur les mêmes bases une congrégation féminine, les Filles de Marie-Auxiliatrice, pour l'éducation des filles. Canonisé par Pie XI en 1934, il est le patron des apprentis.


Sainte Marcelle, laïque (325-410)

Illustre veuve romaine, elle transforma sa maison en une sorte de retraite pour femmes nobles. Sous la direction de saint Jérôme, qui fut trois ans son hôte, elle se voua à l'étude de la Bible, à la prière et aux oeuvres de charité. Lors du sac de Rome par Alaric, elle fut cruellement flagellée, pour avoir soi-disant caché ses biens, qu'elle avait en réalité distribués aux pauvres. Elle mourut à la suite de ces mauvais traitements.


Saint François-Xavier Bianchi, barnabite (1743-1815)

Natif d'Arpino, en Italie, il devint clerc régulier barnabite et fut ordonné en 1767, malgré l'opposition de sa famille. Par un excès de travail et une vie trop austère, il ruina sa santé et perdit l'usage des jambes. Son travail en faveur des pauvres et des abandonnés, ainsi que ses efforts pour protéger les jeunes filles contre les dangers d'une vie immorale, lui valurent le titre d'apôtre de Naples. Canonisé par Pie XII en 1951.


la Bienheureuse Paule Gambara-Costa, laïque (1473-1515)

Née à Brescia, en Italie, elle épousa à douze ans un jeune noble, qui la maltraitait. En outre, son mari, qui s'opposait à ses oeuvres de charité, la trompait sans vergogne. Par sa patience, elle réussit à lui inspirer de meilleures idées et à vivre en paix avec lui. Elle mourut épuisée par les pénitences qu'elle s'était imposées.