le 2 juillet

 

 

les Saints Processus et Martinien, martyrs (époque incertaine)

Martyrs romains, très vénérés à Rome, ils avaient leur tombe et leur basilique sur la voie Aurélienne. Leur rencontre avec les apôtres Pierre et Paul n'a pas de fondement historique. Leurs reliques reposent actuellement dans la basilique de Saint-Pierre à Rome.

 

Saint Othon de Bamberg, évêque (vers 1062-1139)

Né dans le sud de l'Allemagne, il fut nommé évêque de Bamberg, sous l'empereur Henri IV. Lors de la querelle des investitures, il essaya vainement de réconcilier son suzerain avec le pape. Il eut plus de succès dans ses activités missionnaires en Poméranie, dont il est l'apôtre. Canonisé en 1189.

 

Saint Bernardin Realini, jésuite (1530-1616)

Natif de Modène, il était avocat. A l'âge de 34 ans, il rejoignit la Compagnie de Jésus et travailla pendant dix ans à Naples, avant d'être nommé recteur du collège de Lecce, où il déploya une inlassable et délicate charité. Canonisé par Pie XII en 1947.

 

Sainte Monégonde, recluse (vers 570)

Native de Chartres. A la mort de ses deux filles, elle obtint de son mari l'autorisation de se retirer comme recluse dans une cellule à Tours, où elle mourut. Ses compagnes et disciples formèrent ensuite la communauté de Saint-Pierre-le-Puellier.

 

le Bienheureux Pierre de Luxembourg, évêque, cardinal (1369-1387)

Né à Ligny, dans la Lorraine, de la famille des comtes de Luxembourg, il s'intéressa dès l'enfance à la religion. Suivant l'usage de l'époque, il reçut bientôt plusieurs canonicats à Paris, à Chartres et à Douai, ainsi que l'archidiaconat de Dreux. Nommé évêque de Metz à 14 ans, il fut créé cardinal deux ans plus tard. Ce jeune homme prometteur et saint mourut à 18 ans. Béatifié en 1527.

 

la Bienheureuse Eugénie Joubert, vierge, religieuse (1874-1902)

Française, née à Yssingeaux, en Haute-Loire, elle fut initiée à la prière et à l'amour des pauvres par sa mère. Eugénie rejoignit la nouvelle congrégation des Religieuses de la Sainte-Famille du Sacré-Coeur à Paris et enseigna le catéchisme aux enfants pendant quelques années. Elle témoigna d'une vie intérieure profonde, affrontant l'épreuve de la maladie avec abandon. Elle mourut de la phtisie à 28 ans. Béatifiée par Jean Paul II en 1994.