le 11 juillet

 

Saint Benoît de Nursie, abbé, fondateur (vers 480-550)

Né dans la région de Nursie en Ombrie, il fut envoyé à Rome pour ses études, qu'il abandonna vers 500 pour rejoindre un groupe d'étudiants ecclésiastiques à Affile. Peu après, il se retira comme ermite dans une caverne près de Subiaco, l'actuel Sacro Speco. Sa réputation de sainteté lui attira bientôt des disciples. Il leur construisit une laure de douze petits monastères, qu'il gardait sous sa direction. Vers 530, il quitta Subiaco pour le Mont-Cassin, où il fonda la grande et célèbre abbaye et où il vécut jusqu'à sa mort. Il était réputé pour ses miracles. La règle que saint Benoît a écrite pour ses disciples est considérée comme un des facteurs les plus importants du développement de la civilisation chrétienne en Europe. Plus tard, elle devint le point de repère pour tous les moines de l'Occident. Le peu que nous savons de la personne de Benoît nous montre son caractère austère mais aimable. Il mourut en prière, debout devant l'autel. Rien ne permet d'affirmer qu'il ait été revêtu du caractère clérical. Sa vie est relatée dans le second livre des Dialogues de saint Grégoire le Grand. En 1964, Paul VI le proclama patron de l'Europe.

 

Sainte Olga de Russie, laïque (vers 879-969)

En 903, Olga épousa Igor 1er, duc de Kiev. Après l'assassinat de son mari, en 945, elle gouverna la pays jusqu'à sa propre mort. Convertie en 958, elle s'efforça en vain d'introduire le christianisme en Russie. Son petit-fils, saint Vladimir, y parviendra.

 

Saint Pie 1er, pape (vers 155)

Pape à partir de 142 environ jusqu'à sa mort, il serait frère d'Hermas, l'auteur d'un ouvrage intitulé Le pasteur. Si cela est exact, Pie était esclave de naissance comme son frère. Pape, il s'opposa activement aux gnostiques, notamment à Marcion.

 

Saint Olivier Plunkett, archevêque et martyr (1629-1681)

Natif du Meath en Irlande, il fit ses études sacerdotales à Rome, où il fut ordonné en 1654. Il enseigna la théologie au collège romain de la Propaganda Fide, jusqu'en 1669, l'année où il fut nommé archevêque d'Armagh, dans son pays natal. Continuellement persécuté, il s'efforça néanmoins de restaurer l'Église irlandaise. Il fut arrêté pour avoir participé à un des complots fictifs de l'époque. Les juges irlandais refusant de le condamner pour haute trahison, il fut conduit à Londres. A son second procès, il fut condamné pour le seul motif de sa foi catholique. En prison, il fit son oblation bénédictine entre les mains de Dom Maur Corker, le supérieur des bénédictins anglais. Il fut le dernier catholique livré au martyre à Tyburn. Canonisé par Paul VI en 1975.