le 12 juillet

 

Saint Jean Gualbert, abbé (en 1073)

Originaire de Florence, de l'illustre famille des Visdomini, il passa sa jeunesse dans les divertissements mondains. Un Vendredi saint, après avoir pardonné à l'assassin de son frère, il eut une vision du Christ crucifié, qui approuva son acte généreux en inclinant la tête. A la suite de ce miracle, Jean se fit moine bénédictin à Saint-Miniat-du-Mont, à Florence. Craignant d'être choisi comme abbé, il quitta son monastère pour un endroit plus solitaire et fonda l'abbaye de Vallombreuse, près de Fiésole, sous la règle de saint Benoît. Sa fondation devint une importante congrégation, répandue surtout en Toscane et en Lombardie. Il mourut à Passignano, une de ses fondations, et fut canonisé en 1193.

 

Saint Léon de Lucques, abbé, bénédictin (en 1079)

Né à Lucques en Toscane italienne, il entra à l'abbaye de La Cave, près de Naples, sous le fondateur saint Alfier, auquel il succéda comme abbé, en 1050. Il fut très estimé par le duc Gisulphe II de Salerne.

 

Saint Jean de Géorgie, abbé (vers 1002)

Surnommé aussi "l'Ibérien". D'un commun accord avec sa femme, lui et son fils, le futur saint Euthyme, se firent moines au mont Olympe en Bithynie. Passés au mont Athos en Macédoine, ils y ont fondé le monastère d'Iviron qui subsiste toujours.

 

le Bienheureux Jean Naisen, martyr (en 1626)

Riche laïc japonais d'Arima, il apostasia devant les persécuteurs qui menaçaient de réduire sa femme à la prostitution. Repenti, il fut brûlé vif à Nagasaki. Béatifié en 1867.