le 17 juillet

 

la Bienheureuse Thérèse de Saint-Augustin et ses compagnes, vierges et martyres carmélites (en 1794)

Le Carmel de Compiègne, fondé en 1641, était renommé pour son esprit de régularité. Ainsi, lorsqu'en 1789 éclata la Révolution, la communauté brillait d'une remarquable ferveur et d'un grand amour de Dieu et des âmes. Marie-Madeleine Lidoine (au Carmel, Mère Thérèse de Saint-Augustin) était leur Prieure, femme dotée de hautes qualités humaines et spirituelles. En 1792, les moniales furent expulsées de leur monastères et hébergées par des habitants de Compiègne. Face à la tourmente révolutionnaire, elles suivirent leur prieure dans leur offrande à Dieu pour que la paix soit rendue à l'Eglise et à l'Etat. Jusqu'à leur mort, elle renouvelèrent cet acte de consécration. Arrêtées et jetées en prison en juin 1794, elles supportèrent les souffrances de leur condition nouvelle puis, condamnées à mort pour leur fidélité à leurs voeux de religion et leur dévotion au Sacré Coeur, elle montèrent courageusement à l'échafaud en chantant des hymnes le 17 juillet 1794 à Paris. Les seize martyres furent inhumées dans une fosse commune au cimetière de Picpus. Au vingtième siècle, Georges Bernanos et Francis Poulenc ont immortalisé leur souvenir. Béatifiées par Pie X en 1906.

 

les Saints Martyrs Scillitains (vers 180)

Douze martyrs, sept hommes et cinq femmes, ils souffrirent à Scillium, en Afrique, sous Septime Sévère. Leurs acta officiels, qui subsistent toujours, sont d'une valeur inestimable pour l'histoire des persécutions de cette époque. Saint Augustin prononça trois homélies en leur honneur sur leur tombeau.

 

Saint Léon IV, pape, bénédictin (en 855)

Moine romain de l'abbaye bénédictine de Saint-Martin, il fut élu pape en 847. Il entoura la Cité du Vatican d'une muraille (la cité léonine). Grâce à ses prières et à ses exhortations aux soldats, les Sarrasins de Calabre furent complètement vaincus à Ostie. L'énumération de ses bienfaits envers différentes Eglises remplit vingt-huit pages du Pontifical.

 

Sainte Marcelline, vierge (vers 330-398)

Romaine, elle était la soeur aînée de saint Ambroise de Milan et de saint Satyre. Le jour de Noël 353, elle reçut le voile des mains du pape Libère. Elle survécut à ses deux frères. Ses reliques sont conservées à Milan.

 

les Saints Nicolas, Alexandra et leurs compagnons, martyrs (en 1918)

Nicolas II, dernier tsar de Russie, entre 1894 et 1918, sa femme Alexandra, leurs enfants Alexis, Olga, Tatiana, Marie et Anastasie, ainsi qu'un grand nombre de clercs, de religieuses, de moines et de fidèles, tués pour la foi par les communistes, furent canonisés par l'église russe en exil, le 1er novembre 1981. Le tsar est mis en tête du groupe à cause de sa parole: "S'il faut un sacrifice pour le salut de la Russie, je serai ce sacrifice". Tous, tués pour ce qu'ils étaient, sont devenus les symboles des valeurs qu'ils avaient défendues.