le 22 juillet

 

Sainte Marie-Madeleine (1er siècle)

Marie-Madeleine, du nom de la bourgade de Magdala, figure dans les quatre Evangiles comme une des compagnes les plus dévouées du Seigneur. C'est à elle que le Ressuscité voulut se montrer avant tout autre, à elle qu'il confia la première annonce de la joie pascale. La dévotion pour "la Madeleine" fut si vive en Occident que l'on finit par identifier avec elle la pécheresse pardonnée dont parle saint Luc, et Marie de Béthanie, soeur de Marthe et de Lazare. Son culte s'est surtout propagé, au 10e siècle, en Bourgogne, et au 12e, en Provence. L'art la représente les cheveux défaits et portant un vase d'onguent.

 

Saint Wandrille, abbé, bénédictin (vers 600-668)

Né à proximité de Verdun, en France, il servit dans le palais royal, en compagnie de sept ou huit futurs saints, courtisans eux aussi. Malgré son désir de la vie monastique, il fut nommé comte du palais puis se maria. Après un pèlerinage à Rome, il se retira comme ermite, tandis que sa femme entrait au couvent. En 637, il rejoignit les moines de Roumain-Moutier. Dix ans plus tard, il fonda l'abbaye de Fontenelle, qui devint le grand centre missionnaire de la région et qui comprit également une école artistique et technique.

 

Saint Joseph de Palestine, laïc (vers 356)

Juif de l'école biblique de Tibériade, il se convertit au christianisme après avoir vaincu d'importantes résistances intérieures. Il fut très favorisé par l'empereur Constantin, qui lui donna le titre de comte. Il se voua à la construction d'églises et à l'évangélisation de la Palestine. Il reçut chez lui saint Eusèbe de Verceil et saint Epiphane.

 

Sainte Syntyche (1er siècle)

Sainte de l'église de Philippes en Macédoine, elle est mentionnée par saint Paul comme collaboratrice dont le nom est "inscrit au livre de vie" (Ph 4: 2-3).

 

Le Bienheureux Nicéphore Diez Tejerina et ses compagnons, martyrs, passionnistes (en 1936)

Cette communauté de vingt-six passionnistes espagnols à Damiel était entièrement consacrée à la préparation des jeunes au sacerdoce et au ministère dans les missions latino-américaines. Nicéphore était leur supérieur. Tous furent tués par les républicains pendant la guerre civile espagnole. Béatifiés par Jean Paul II en 1989.

 

la Bienheureuse Marie-Mercedes Prat y Prat, vierge et martyre (1890-1936)

Religieuse de la Compagnie de Sainte Thérèse, native de Barcelone, elle fut exécutée pendant la guerre civile espagnole pour avoir enseigné le catéchisme aux enfants. Béatifiée par Jean Paul II en 1990.