Sans que la dignité et l'efficacité de l'unique Rédempteur en soient affectées, la Vierge Marie, prédestinée à l'Incarnation du Verbe, a été étroitement associée à son oeuvre. Dans l'ordre de la grâce, elle est notre Mère, apportant à notre Sauveur une coopération exemplaire par son obéissance, sa foi, son espérance, son amour en vue de notre réconciliation avec le Père.
Née d'une noble famille suédoise, Brigitte épousa, avant l'âge de 15 ans, un prince de Suède, avec qui elle connut vingt-huit ans de bonheur et à qui elle donna huit enfants. Veuve, elle fonda en 1344 le monastère de Wastein et institua l'Ordre du Très-Saint-Sauveur, les "brigittines". Dieu la favorisa de visions et de révélations, qu'elle consigna par écrit. Décédée à Rome, au retour d'un pèlerinage à Jérusalem, elle fut canonisée dix-huit ans plus tard, en 1391.
Par erreur, on le prit pour un disciple de saint Pierre, à cause d'acta fictifs du 7e siècle. Il était certainement le premier évêque de Ravenne, torturé et tué pour sa foi. La date de son martyre est inconnue. Sa châsse, dans l'abbaye de Classe à Ravenne, est célèbre.
Moine oriental, ayant reçu sa formation en Egypte, il se fixa à Marseille, où il fonda l'abbaye de Saint-Victor, ainsi qu'un monastère féminin. Il gouverna ces deux maisons depuis Lérins. Ses Conférences et ses Institutions, que saint Benoît considérait comme faisant autorité en matière de formation monastique, ont exercé une grande influence sur le monde chrétien.
Pendant la guerre qui opposa l'empereur grec manichéen Nicéphore aux Bulgares, beaucoup de catholiques trouvèrent la mort en dehors du champ de bataille, martyrisés pour leur foi. Bien que les circonstances ne soient pas toujours claires, tous sont considérés comme martyrs.