le 1er juin

 

Saint Justin le Philosophe, martyr (vers 100-165)

Né à Naplouse en Palestine, de parents païens, il se convertit vers 30 ans au christianisme, sous l'effet de la lecture des Ecritures et du témoignage héroïque des martyrs. Ses ouvrages Apologie de la religion chrétienne et Dialogues avec le juif Tryphon figurent parmi les documents les plus instructifs qui nous restent du deuxième siècle. Justin fut décapité à Rome, avec d'autres chrétiens. La description de son supplice a fait l'objet d'un récit intéressant.

 

Saint Siméon de Trèves, ermite, bénédictin (en 1035)

Sicilien de Syracuse, éduqué à Constantinople, il vécut comme ermite sur les bords du Jourdain, en Palestine, puis rejoignit une communauté à Bethléem. Ensuite il vécut à nouveau en ermite dans la région du Sinaï, d'abord dans une petite caverne sur les bords de la mer Rouge, puis au sommet même du mont Sinaï. L'abbé du mont Sinaï l'envoya alors en mission auprès du duc de Normandie. Après une série d'aventures, Siméon se fixa à Trèves, en Allemagne, où il se fit emmurer par l'archevêque et où il vécut sous l'obédience de l'abbé du grand monastère bénédictin de Saint-Martin. Cet abbé, qui assista Siméon dans ses derniers moments, a écrit sa biographie. Siméon fut le second saint à être canonisé formellement, en 1042.

 

le Bienheureux Annibale-Marie di Francia, prêtre, fondateur (1851-1927)

Prêtre italien, natif de Messine, il vécut son ministère dans un esprit de double charité: évangélisation et secours des pauvres. En 1887, il fonda la Congrégation des Filles du Divin Zèle, au service des orphelines. Dix ans plus tard, ce sera la fondation de la Congrégation des Rogationnistes du Coeur de Jésus, qui devait s'occuper de trouver du travail pour les orphelins et aider les pauvres et les marginaux. Béatifié par Jean Paul II en 1990.

 

le bienheureux Jean-Baptiste Scalabrini, évêque, fondateur (1839-1905)

Originaire de la région du Lac de Côme, en Lombardie, il devint professeur au Séminaire de Côme après son ordination sacerdotale. Par la suite, il fut nommé recteur du Séminaire. Sa pensée sociale influença en profondeur celle de l'Église. Il composa des conférences sur le Premier Concile du Vatican qui impressionèrent Pie IX, qui le nomma évêque de Piacenza en 1875. Pendant les trente années qui suivirent, il déploya un zèle remarquable au service de l'Église: fondation du Premier Congrès National pour l'Enseignement du Catéchisme et fondation des Missionnaires de Saint-Charles, dits "scalabrinistes", pour la pastorale auprès des immigrants, puis le soutien de trois autres instituts religieux pour l'action apostolique et missionnaire. Pie XI le désigna comme "l'apôtre du Catéchisme". Béatifié par Jean-Paul II en 1997.