le 2 juin

 

les Saints Marcellin et Pierre, martyrs (en 304)

Clercs romains, Marcellin était prêtre et Pierre probablement exorciste. Ces deux martyrs furent très honorés par les Romains. Leurs noms figurent dans la première prière eucharistique. Constantin a construit une basilique sur leurs tombeaux.

 

les Saints Pothin, Blandine et leurs compagnons, martyrs (en 177)

Nous connaissons bien les détails du martyre de ces lyonnais, grâce à une lettre adressée par les Églises de Lyon et de Vienne à celles d'Asie Mineure, et dont saint Irénée de Lyon lui-même pourrait être l'auteur. Les martyrs furent d'abord pourchassés par la populace. Ensuite, ils furent jugés et condamnés pour leur foi par des tribunaux officiels. Pothin, leur évêque, qui avait déjà 90 ans, expira dans sa prison à la suite des mauvais traitements. Les autres furent livrés aux fauves, pendant les jeux dans l'amphithéatre. Blandine, une esclave qui avait été épargnée par les lions, fut roulée dans un filet puis jetée en l'air par un taureau sauvage. Ponticus, qui n'était qu'un enfant, fut tué en dernier. Ils souffrirent sous Marc Aurèle.

 

Saint Eugène 1er, pape (en 657)

Prêtre romain, il était vicaire du pape saint Martin 1er pendant l'exil de ce dernier dans la Chersonèse. Après la mort de saint Martin, en 655, Eugène fut choisi comme souverain pontife. Bon et plein de sollicitude pour les pauvres, il s'opposa fermement à l'empereur monothélète de Byzance, qui menaça Eugène de la mort au bûcher.

 

Saint Nicolas Pérégrin, laïc (1075-1094)

Grec, il se rendit en Italie méridionale. Il traversa l'Apulie en portant une croix et en criant Kyrie Eleison. Beaucoup de gens, surtout des enfants, le suivirent en répétant la même invocation. Il fut traité de lunatique, mais après sa mort à Trani, à l'âge de 19 ans, tant de miracles se produisirent sur sa tombe, qu'il fut canonisé quatre ans plus tard, en 1098.

 

le Serviteur de Dieu Jacques de Jésus, prêtre de notre Ordre (1900-1945)

Natif de Barentin, près de Rouen, Lucien Bunel rejoignit les carmes déchaux à Lille en 1931, six ans après son ordination sacerdotale. Directeur du collège d'Avon, il abrita des enfants juifs menacés par les lois injustes de l'Occupation allemande. Dès janvier 1944, il subit l'arrestation par la Gestapo, la prison, puis les camps de la mort. Il mourut victime de sa charité quelques semaines après la Libération.