le 7 juin

la Bienheureuse Anne de Saint-Barthélemy, vierge de notre Ordre (1549-1626)

Anne Garcia naquit à Almendral, dans le diocèse d'Avila en Espagne, d'une famille de bergers pauvres. Bergère elle-même dans sa jeunesse, elle fut la première soeur du voile blanc (ou sœur converse) à suivre sainte Thérèse. Plus tard, elle devint la secrétaire de la réformatrice du Carmel, ainsi que sa compagne dans les fondations à travers l'Espagne. En 1604, envoyée en France pour y établir la Réforme thérésienne, elle devint religieuse de choeur et fut nommée prieure à Pontoise, puis à Tours. Elle a fondé le Carmel d'Anvers, initialement destiné aux réfugiées anglaises. Elle nous a laissé des écrits autobiographiques, une abondante correspondance et des conférences aux novices. Béatifiée par Benoît XV en 1917.

 

Saint Antoine-Marie Gianelli, évêque, fondateur (1789-1846)

Natif de Cerreto, près de Gênes. Devenu prêtre en 1812, il se distingua comme missionnaire et prédicateur populaire. Il fut enseignant dans son diocèse, puis fonda, en 1829, la Congrégation des Filles de Notre-Dame dell' Orto, consacrée à l'éducation de la jeunesse féminine et aux soins des malades. Canonisé par Pie XII en 1951.

 

Saint Robert de Newminster, abbé, cistercien (1100-1159)

Prêtre anglais du Yorkshire septentrional, il prit l'habit bénédictin à Whitby. En 1132, il obtint la permission de rejoindre un groupe de moines à York, qui voulaient vivre à l'abbaye de Fontaine suivant une nouvelle interprétation de la règle de saint Benoît. Fontaine, qui se transforma bientôt en maison cistercienne, devint un des centres des "moines blancs" en Angleterre. En 1137, Robert devint le premier abbé de Newminster, une fondation de Fontaine. Il était réputé pour sa gentillesse et pour sa miséricorde.

 

la Bienheureuse Marie-Thérèse de Soubiran, vierge, fondatrice (1834-1889)

Née d'une illustre famille de Castelnaudary, près de Carcassonne, elle voulut entrer chez les carmélites. Sous la direction de son oncle, un chanoine, elle fonda en 1855 un béguinage et prit le nom de Marie-Thérèse. Pour mieux atteindre ses fins apostoliques, elle transforma le béguinage en institut religieux, la Congrégation de Marie-Auxiliatrice. À la suite des intrigues d'une de ses soeurs, elle fut chassée de sa propre fondation, calomniée et privée de ses biens. En 1868, elle chercha refuge à l'Institut de Notre-Dame de Charité, où elle prononça ses voeux et où elle persévéra jusqu'à sa mort. Dès lors, la vérité sur sa vie fut rétablie et elle fut réhabilitée. Béatifiée par Pie XII en 1946.