le 9 juin

Saint Ephrem le Diacre, Docteur de l'Eglise (vers 306-373)

Il est surnommé également "la harpe du Saint-Esprit". Natif de Nisibe en Mésopotamie et probablement directeur de l'école catéchistique de sa ville, il fut capturé par les Perses. Remis en liberté, il se fit moine à Edesse et devint diacre. Il consacra sa vie principalement à la rédaction de commentaires élaborés sur la Bible et à la composition d'hymnes. Celles-ci sont rédigées en syrien, de sorte que ses compatriotes pouvaient s'en servir pour soutenir leur foi contre les influences ariennes. Célèbres sont ses hymnes à la Vierge, qui contribuèrent largement à l'élaboration des dogmes catholiques. Pendant la terrible famine qui sévit en Mésopotamie quelques années avant la mort du saint, il organisa le secours des victimes. Il mourut dans sa cellule monastique et fut bientôt vénéré en Orient comme en Occident. Benoît XV le proclama Docteur de l'Eglise en 1920.

 

Sainte Pélagie d'Antioche, vierge et martyre (vers 311)

Jeune fille de 15 ans, elle était disciple de saint Lucien d'Antioche. Lorsqu'elle vit s'approcher les soldats qui devaient l'arrêter, elle se donna la mort en se précipitant d'un rocher, pour préserver sa virginité. Saint Jean Chrysostome, qui admirait son courage, attribue son acte à une inspiration divine. Son nom figure dans la prière eucharistique du formulaire de messe ambrosien.

 

Saint Colomban, abbé (vers 521-597)

Le plus célèbre des saints écossais. Natif de Garton au Donegal, il compléta ses études, puis devint moine à Glasvenin, où il fut ordonné prêtre. Il consacra sa vie à la fondation de monastères et d'églises en Irlande et en Ecosse. En 563, il débarqua avec douze compagnons dans l'île de Iona (île sainte), où il établit le plus grand et le plus célèbre de ses monastères, qui joua un rôle très important dans la conversion des Pictes, des Ecossais et des Anglais du nord. Ses reliques furent transférées à Dunkeld, en 849. Son Cathach, un psautier qu'il a copié de sa main, existe toujours.

 

la Bienheureuse Anne-Marie Taïgi, laïque (1769-1837)

Native de Sienne, fille d'un pharmacien du nom de Giannetti, qui fit faillite, elle fut conduite à Rome où elle travailla comme domestique. En 1790, elle épousa Dominique Taïgi, un serviteur de la famille romaine des Chigi. Elle connut la vie normale d'une femme ouvrière. Dans son humble état et dans l'éducation de ses sept enfants, elle avait reçu le don de prophétie et sa maison devint un lieu de rencontre de cardinaux et d'autres dignitaires, en quête de ses conseils. Béatifiée par Benoît XV en 1920.