Né à Lisbonne au Portugal, Ferdinand, de son nom de baptême, entra très tôt chez les chanoines réguliers de Saint-Augustin où il acquit une solide formation théologique. Quelques années plus tard, en 1220, il adhéra à la nouvelle fondation des franciscains à Coïmbra. Recherchant le martyre, il obtint la permission de s'embarquer pour l'Afrique, mais une tempête poussa son vaisseau vers l'Italie. Sous la direction de saint François, son talent de prédicateur et de thaumaturge lui valut d'être envoyé en mission partout en Italie. Il fut un grand théologien et un spécialiste de la controverse, notamment contre les Albigeois, qu'il vint combattre par sa parole dans diverses villes du Sud-Ouest de la France. Il mourut à Padoue, à l'âge de 36 ans. Il nous a laissé de très nombreux écrits, sous la forme de sermons, d'exhortations et de commentaires de l'Ecriture Sainte. Sa réputation de sainteté fut telle que Grégoire IX le canonisa un an après sa mort. Il est invoqué dans l'univers chrétien pour retrouver les objets perdus. L'art le représente d'habitude avec l'Enfant Jésus et un lys.
Avocat converti au christianisme, il devint évêque de Nicosie, à Chypre. Compagnon de saint Spiridon, il prit loyalement le parti de saint Athanase contre les ariens, qui le persécutèrent cruellement.
Né en Andalousie, il était prêtre et abbé du monastère de Pignamella, près de Cordoue, où il fut décapité sur l'ordre de l'émir mahométan.
Tous les deux sont natifs du Viêt-Nam. Soldats, ils furent coupés en deux en même temps, à cause de leur foi. Canonisés par Jean Paul II en 1988.